Deux types de diabètes, deux origines, mêmes conséquences
Le professeur émérite Robert Hegele rappelle qu’il faut distinguer le diabète de type 1 du type 2.
Pour les deux formes de diabète, il y a une forte composante génétique. Mais qui implique différents gènes.
« Le diabète de type 1, ou diabète juvénile, est une maladie auto-immune. Il est caractérisé par une déficience totale d’insuline.
« Les causes pourraient être environnementales, comme une infection ou un facteur alimentaire qui interagirait avec des cellules immunitaires. Pour le diabète de type 2, les patients ne sont pas déficients en insuline, mais ils sont devenus résistants à ses effets. La maladie s’aggrave avec une mauvaise alimentation et un manque d’exercice.
« Au temps de la découverte de l’insuline dans les années 1920, le type 2 était plus rare. On connaissait cette maladie qui produisait les mêmes complications que le diabète juvénile, comme le dommage aux yeux, mais associée à un surpoids. Cependant, cette forme étant moins grave, on cherchait plutôt à traiter le type 1.
« Dans les dix dernières années, beaucoup de progrès ont été réalisés pour traiter les deux types de diabète. Comme la pompe à insuline au lieu des injections quotidiennes pour le diabète de type 1. (1)
« De même pour le type 2, le traitement habituel est la médication orale pour aider le patient à utiliser l’insuline qu’il continue de sécréter. Les nouveaux médicaments sont maintenant actifs plus longtemps et présentent moins d’effets secondaires. Ce traitement s’accompagne parfois d’insuline. (2) »
(1) Voir le témoignage de Carly Glowachuk dans cette même édition.
(2) Voir le témoignage de Dale Alderson dans cette même édition.