Un rappel de l’ancien conseiller de Saint-boniface Guy Savoie
Madame la rédactrice,
Il arrive très rarement que je me prononce au sujet des différents pour-parlers qui se déroulent à la Ville de Winnipeg. Les discussions de la vente de notre ancien hôtel de ville de Saint-boniface ont toutefois attiré mon attention.
C’est avec honneur que j’ai représenté notre communauté de Saint-boniface : les francophones, les Métis ainsi que tous les bons contribuables. C’est avec un grand respect et une humble fierté que j’ai porté cette voix importante qui a tant contribué à la fondation de Winnipeg et du Manitoba. Cinquante ans après la fusion des deux villes, on voit que la route est très longue et qu’il reste encore plusieurs ponts à traverser.
Ainsi, on a vu récemment que rien n’est acquis et qu’une vigilance constante est de mise. Il suffit de quelques administrateurs mal conseillés ou mal informés pour mettre en péril un patrimoine chèrement acquis.
J’aimerais rappeler au conseiller Allard que c’est le quartier de Saint-boniface qu’il représente et non des gens d’autres quartiers.
Sa première responsabilité en tant qu’élu par les contribuables de son quartier, Saint-boniface, c’est de les représenter au meilleur de sa capacité et de faire son possible.
Monsieur le conseiller! Vous semblez avoir oublié que le rôle d’un élu est d’être le porte-parole de sa communauté auprès de la Ville et non le porteparole des administrateurs de cette Ville auprès de la communauté.
Guy M. Savoie, Conseiller de Saint-boniface, 1979-1989, le 15 avril 2021.