Pluri-elles, partenaire de réussite scolaire
Depuis une quinzaine d’années, le secteur Alphabétisation de Pluri-elles travaille avec le SAÉ de la DSFM pour offrir aux élèves de l’aide aux devoirs. Mona Audet, directrice générale de Pluri-elles :
« Comment s’assurer que moins de gens aient besoin de nos programmes d’alphabétisation plus tard? En les aidant dès le départ, quand ils sont jeunes à l’école, avant que le problème ne s’installe vraiment.
« Nous sommes chanceux que la DSFM ait embarqué dans ce projet. Elle a su reconnaître qu’on pouvait être partenaires pour le bienêtre des enfants. Cette ouverture est très appréciée. »
En matière d’aide aux devoirs, ce sont les écoles intéressées qui choisissent les formateurs, souvent des auxiliaires. Ce sont elles aussi qui envoient les jeunes qui pourraient en bénéficier, et qui décident de l’horaire qui convient le mieux à l’école, pendant l’heure du dîner ou après les classes. Pour sa part, Pluri-elles finance les formateurs. Mona Audet précise que « l’aide aux devoirs n’est pas fixe. Les jeunes peuvent venir quand ils en ont besoin. Pour certains, c’est toute l’année. Pour d’autres, on va les voir une seule fois dans l’année et ce sera suffisant ». En 2019-2020, 558 élèves dans dix écoles ont reçu l’aide aux devoirs. Le programme était financé à hauteur de trois heures par semaine par école.
En cette année de pandémie, six écoles ont le programme. « On a augmenté à dix heures par semaine par école à cause de la pandémie. On savait qu’il y aurait plus de retard à rattraper. »