Gisèle POIRIER
32 ANS EN ÉDUCATION
Lorsque j’ai choisi d’enseigner en français, c’était tout d’abord pour faire une différence, partager mon respect de l’environnement et mon appréciation profonde pour le Canada, lier l’apprentissage à la vraie vie autant que possible, et partager l’héritage musical folklorique que j’avais reçu de ma mère, de l’école et de la communauté. C’était aussi pour m’aider à préserver et à approfondir mes connaissances langagières et culturelles, afin de me préparer à être, un jour, parent.
En enseignant à la Division scolaire de Saint-boniface puis à la DSFM, j’ai donc donné, mais j’ai aussi continué à grandir et à recevoir les cadeaux de ma langue et de ma culture! Je ressens toujours une dette envers tous les gens qui m’ont appuyée tout au long de mon parcours éducatif et en éducation en français au Manitoba. Merci à vous.
Je remercie aussi mon conjoint, John Cole, qui a cheminé à mes côtés tout au long de mon milieu de travail ont beaucoup affecté notre milieu de vie familial. Le fait qu’il soit anglophone a souvent contribué à son sentiment de marginalisation par rapport à la francophonie, même s’il apprenait le français et en appuyait la cause.
Ça n’a pas été facile pour lui, mais malgré tout, il a toujours célébré mes succès, m’a toujours aidée à surmonter mes défis, et a appuyé mes nombreux choix de changements d’écoles et de postes au fil des ans. Son appui constant et ses conseils judicieux m’ont aidée à croître dans cette noble carrière qui est si souvent sousestimée.