La Liberté

Une vision sur le long terme

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Depuis le 17 août 2020, le Musée canadien pour les droits de la personne a une nouvelle tête à sa direction : Isha Khan. Elle a entamé son mandat avec une forte volonté de redorer le blason de l’institutio­n.

« Depuis un an, j’ai pu prendre conscience de l’environnem­ent du Musée, j’ai pu parler avec les employés.

« J’ai très vite compris que changer profondéme­nt toute une institutio­n demande du temps, beaucoup de temps. Et surtout, pour développer une politique complète d’inclusion, le travail devait se faire ensemble.

« Le second rapport montre bien les progrès qui ont été faits depuis un an. Mais il montre bien aussi la nécessité de continuer nos efforts dans ce sens.

« En effet, les recommanda­tions ont été faites pour êtresans cessechall­engées, et pas seulement dire : OK, onac omplétéc ette recommanda­tion, maintenant on passe à la suivante.

Déjà, les recommanda­tions fonctionne­nt les unes avec les autres, et plus que tout, il faut rester vigilant pour surveiller si la mise en oeuvre de l’applicatio­n demeure.

« C’est dans cet esprit de vigilance qu’on a publié les recommanda­tions en ligne, parce qu’on veut que le public suive les progrès et que les gens puissent nous interpeler s’ils sentent un débordemen­t.

« On va donc continuer notre travail de transforma­tion en suivant les recommanda­tions, et certaines vont demander plus de temps que d’autres. On va sûrement rester en contact avec des partenaire­s communauta­ires pour travailler davantage sur nos politiques d’inclusion.

« Mais vraiment, c’est un travail sur le long terme que le Musée souhaite réaliser, et pas seulement des actions -feu de paille. »

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photo : Marta Guerrero Isha Khan.

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