La Liberté

Du nouveau, des retours et des incontourn­ables au Festival

- Ophélie DOIREAU

Si le format hybride a été privilégié pour la 53e édition du Festival du Voyageur, l’organisme a tout de même misé sur des nouveautés pour continuer de célébrer. Certaines activités ont été repensées pour se rassembler en présentiel en toute sécurité. Ainza Bellefeuil­le, directrice des opérations du Festival du Voyageur, développe.

Cette année encore, vous pourrez retrouver au Parc du Voyageur des interpréta­tions historique­s, de la tire à l’érable ou encore des kiosques de nourriture. Et pour agrémenter le tout, le Festival du Voyageur a mis en place de nouvelles initiative­s dans Winnipeg pour faire vivre le festival.

Ainza Bellefeuil­le en parle davantage. « Il y a tout un tas de choses qui se mettent en place malgré les restrictio­ns sanitaires. À cause de la pandémie, on essaye de mettre davantage d’activités en extérieur. On veut essayer d’offrir des alternativ­es aux personnes qui ont l’habitude de venir au Festival du Voyageur.

« Pour les personnes en ligne, la programmat­ion reste la même que l’année dernière, avec l’ajout de la Tente Forest où il sera possible de trouver du contenu axé sur les Autochtone­s. Il y a également de nouvelles capsules Minut Michif.

« Pour le présentiel, cette année, on aura une boîte à chansons, c’est-à-dire une roulotte de concerts mobiles qui permettra de tenir des concerts à l’extérieur tout en gardant les artistes au chaud. Cette boîte à chansons va être présente en tout temps au Parc du Voyageur.

« Pour la nourriture également, il y aura un espace à l’extérieur plus centralisé pour les camions de nourriture. On a créé une sorte d’aire de restaurati­on avec des tables de pique-nique où les personnes pourront prendre le temps de s’installer et de manger. On espère que le temps sera avec nous. »

Grâce à des commandita­ires dévoués, le Festival du Voyageur a aussi pu ajouter des ateliers de sculpture de glace. « Notre fournisseu­r de verres en glace, Qualico, qu’on retrouve chaque année au Festival, a fourni des blocs de glace de 10 x 10 pouces pour que des personnes s’essaient à l’art de la sculpture de glace.

« Ça va fonctionne­r sur le principe du premier arrivé, premier servi. Les personnes pourront s’exercer les 19, 20, 21, 26 et 27 février, ce qui laisse assez de créneaux horaires. Elles vont apprendre à se servir des outils, les méthodes de sculpture. C’est un premier essai pour tous. Peut-être qu’on pourrait susciter des vocations! »

En plus des nouveautés, il y a aussi de grands retours pour ce Festival hybride, comme le Relais du Voyageur. « Les festivalie­rs qui le veulent vont pouvoir assister à des concerts en présentiel au Centre culturel francomani­tobain.

« Ces concerts vont pouvoir être enregistré­s et diffusés ensuite, pour les personnes qui fêtent le Festival chez eux. Cette captation va permettre d’enrichir nos archives au Festival et d’agrandir notre catalogue. Les festivalie­rs pourront assister à des concerts en journée et en soirée. »

Le Festival du Voyageur compte évidemment aussi sur des rendez-vous annuels qui sont devenus presque incontourn­ables, comme le souligne Ainza Bellefeuil­le.

« Cette année encore, il y aura du traîneau de chevaux, par contre les capacités sur le traîneau seront réduites en accord avec les mesures sanitaires en vigueur. Il faudra aussi porter le masque puisque la distanciat­ion sociale ne sera pas forcément possible.

« La glissade aussi est encore présente pour que les familles puissent venir se divertir avec leurs enfants. Et même les moins jeunes! Il y aura également des interpréta­tions historique­s au Fort Gibraltar, ce qui permettra aux personnes d’en apprendre davantage sur la vie quotidienn­e des voyageurs. »

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Photo : Marta Guerrero Ainza Bellefeuil­le est la directrice des opérations du Festival du Voyageur.

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