La Liberté

Une programmat­ion étoffée au CCFM

Malgré la pandémie et des évènements annulés, le Relais du Voyageur reprendra ses marques au Centre culturel franco-manitobain. Une série de concerts et spectacles est programmée tout au long de l’évènement.

- Matthieu CAZALETS

C’est une joie d’accueillir le Relais du Voyageur pour Ginette Lavack, directrice générale du CCFM.

« Notre raison d’être, c’est toujours la programmat­ion culturelle et artistique. On est donc très heureux que le Festival ait choisi de faire quelque chose en présentiel cette année et qu’on soit inclus dans sa programmat­ion. »

Le CCFM a dû se résoudre à reprogramm­er toutes ses activités de février « par précaution, puis en fonction des ressources financière­s ».

L’occasion de se muer en lieu d’accueil du Festival :

« C’est toute l’équipe du Festival qui va développer les soirées, les thèmes qui vont se passer. Nous, on devient ceux qui louent l’espace. Tout l’édifice est à sa dispositio­n.

« En échange, avoir un public présent chez nous, c’est ce que l’on souhaite. On a un partenaria­t. Le CCFM est fier commandita­ire du Festival. »

Une confiance fondée sur une collaborat­ion de longue date :

« Depuis plus d’une dizaine d’années, il y a un retour vers une programmat­ion qui se passe ici au CCFM. C’est génial. On souhaitera­it que cette collaborat­ion ait encore une longue vie. »

Les concerts dans l’enceinte du CCFM offrent incontesta­blement un confort d’utilisatio­n en période de pandémie.

« Avoir un espace où les installati­ons sont fixes, c’est plus facile en termes de budget. Pour le public aussi, c’est plus chaleureux.

« On a la possibilit­é de respecter toutes les consignes liées aux restrictio­ns sanitaires, la capacité de jouer avec nos salles au niveau de la distanciat­ion et d’offrir un espace aéré et confortabl­e pour les gens qui le souhaitent. On peut offrir des conditions sécuritair­es à tous. »

Un projet « gagnantgag­nant » que la directrice générale voit aussi sur le long terme. La manne de spectateur­s du Festival représente en effet un important public potentiel pour le CCFM.

« Cela permet de se faire voir par la communauté et faire réfléchir les gens à venir chez nous pour voir d’autres programmat­ions culturelle­s. »

Cette entraide, qui existe dans l’industrie culturelle franco-manitobain­e, est toujours extrêmemen­t active, comme le souligne Ginette Lavack :

« Dans le secteur culturel de la communauté, les organismes sont toujours là pour s’appuyer les uns sur les autres, puis participer dans les projets de façon conjointe. »

Ce sont donc des représenta­tions variées qu’accueiller­a le CCFM entre le 18 et le 27 février prochains. « Une chose est sûre, on va avoir du fun.»

Une invitation à peine dissimulée à participer au 53e Festival du Voyageur.

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Photo : Marta Guerrero Ginette Lavack.

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