Pas besoin d’être parfaite pour faire don de soi-même
Admise le 22 août 2021 au noviciat des Soeurs de Sainte-croix, à Lima, au Pérou, Maryse Chartier fait l’esquisse de sa formation et la manière dont elle répond à l’appel à la vie de religieuse.
27 septembre 2021 - Je suis choyée de faire partie d’une équipe de novices dynamiques et créatives. Nous avons étudié, entre autres, les apophtegmes (paroles de sagesse) des Pères et des Mères du désert, moines et ermites des 3e et 4e siècles. Ces ơ ǯ ± ơ± puisque les novices proviennent d’un peu partout en Amérique latine. Il y a même une compagne originaire de l’inde.
Le fait d’assister aux cours sur Zoom au ƪ± pour faire ma pastorale durant la semaine. Ici à Lima, j’ai fait la connaissance d’une famille dont la maman est décédée de la
Ø ±Ǥ ǯơ aide aux devoirs sur Zoom à ses deux garçons trois après-midis par semaine. C’est un service concret et pratique et un soutien pour ces jeunes qui m’apportent beaucoup de joie. Récemment, on m’a demandé si mon ± ± Ƥ recevais un nouveau nom. Eh bien non! Je continuerai à porter le beau prénom choisi ơ Ǥ certaines communautés religieuses, les membres choisissent ou se voient attribuer un nom de religion, comme soeur Mariede-sainte-thérèse, par exemple. Mais ce n’est pas le cas chez les Soeurs de Saintecroix. À mon humble avis, je crois que cette diversité de traditions montre la richesse de l’église et nous rappelle les multiples chemins que peut proposer l’esprit Saint pour bâtir un monde plus aimant et plus juste. Appelez-moi « Soeur Maryse » si vous le souhaitez, mais ce n’est vraiment pas nécessaire.
11 janvier 2022 - Le noviciat a beau être un temps joyeux, c’est aussi une période intense. Récemment, j’ai fait une retraite silencieuse à la maison de retraite Santaeulalia. Entre l’interminable construction de la maison du voisin et l’avenue achalandée devant le noviciat, le silence n’est pas toujours au rendez-vous. J’avais soif de silence, et cette halte hors de Lima, entourée d’arbres et d’oiseaux, m’a ± ǯǥ Ƥ spirituels de la semaine (pensez à un régime de quatre à cinq heures d’exercice intense par jour), j’ai connu des hauts et des bas, mais je suis repartie avec une idée claire du but de mon noviciat : travailler mon histoire personnelle avec une attention particulière à mes blessures, pour me rendre ainsi plus ouverte et disposée au service.
Je résume ainsi les grâces reçues en 2021 : « Je n’ai pas besoin d’être parfaite pour vivre ce à quoi Dieu m’appelle. »
Vous pouvez aussi lire la Chronique religieuse de la semaine, ainsi que les chroniques antérieures sur le site Web de l’archidiocèse de Saint-boniface : http://www.archsaintboniface.ca/main.php?p=217