Une histoire de gens vraiment capables

Madame la rédactrice,

J’aimerais féliciter Jonathan Semah pour son article paru dans La Liberté du 3 au 9 août à propos de notre précieuse petite rivière Seine qui malheureusement sert encore trop souvent de dépotoir.

Assis sur mon balcon au 2e étage de mon immeuble situé sur le chemin Sainte-anne, j’ai pu observer pendant deux jours un groupe de jeunes qui se débattait avec des gros troncs d’arbres qui s’étaient mis en travers du cours d’eau quand l’eau était très haute ce printemps. Un enchevêtrement de branches qui avait permis à toutes sortes d’ordures de s’accumuler. Cet amoncellement bloquait l’accès à la rivière sur une bonne centaine de pieds.

Les canots et les kayaks étaient donc obligés de rebrousser chemin ou d’envisager de faire un portage, ce qu’apparemment personne ne s’est aventuré à entreprendre. À la fin du deuxième jour, je me suis déplacé pour saluer leurs efforts pour éliminer le barrage qui encombrait la rivière. Je devrais même dire leurs prouesses physiques. À ma grande surprise, je me suis trouvé devant un groupe entièrement composé de jeunes femmes.

À Saint-malo, on exprime notre admiration pour quelqu’un en un mot : capable. Ces dames archimotivées, c’était du monde ben CAPABLE.

PS : Félicitations aussi à Réal Bérard pour les histoires qu’il nous raconte depuis plusieurs semaines sur le Saint-pierre-sud de sa jeunesse. Lui aussi c’est un CAPABLE !

Paul Desrosiers, Saint-vital, le 5 août 2022.