La Liberté

Comment soulager le porte-monnaie des parents?

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Pour chacun de ses deux enfants scolarisés à l’école Précieux-sang, Lemya Kerkeb a reçu une liste de fourniture­s divisée en deux parties : une à la charge des parents, une autre de l’école. La mère de famille a également déjà payé 70 $ par année pour chaque enfant.

Alain Laberge : « L’école est gratuite, mais ce frais, qui varie selon les écoles, permet de couvrir les sorties dans l’année et le matériel scolaire. Ça assure une homogénéit­é dans le système et qu’aucun n’enfant ne soit ciblé comme étant celui qui n’a pas de cahiers ou de crayons. Si une famille n’est pas en mesure de payer, on leur dit d’appeler la direction d’école pour s’arranger, avec un paiement mensuel par exemple. On veut que ça reste discret. Il n’y a personne qui décide d’être pauvre. »

« C’est toujours du cas par cas. Mais bien sûr, si la famille n’est vraiment pas en mesure d’acheter des fourniture­s, on ne pénalisera pas l’enfant. On va fournir les fourniture­s scolaires, ce n’est pas un problème. »

« Je sais que dans certaines écoles de la DSFM, les parents ont l’option de donner un peu plus, s’ils le peuvent, pour que l’école puisse pallier aux familles davantage dans le besoin. »

Alain Laberge confirme que les demandes d’aide sont grandissan­tes au sein de la DSFM.

« La DSFM fournit près de 200 déjeuners et 200 dîners chaque jour pour des enfants. On essaie de faire ça dans la dignité. Alors on va avoir des aires communes ouvertes à tous pour déjeuner, incluant ceux qui ont déjà mangé, pour ne pas faire de distinctio­n. »

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photo : Archives La Liberté Alain Laberge, directeur de la Division scolaire franco-manitobain­e.

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