La FCFA se connecte à 130 organisations internationales
La Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada joint un groupe d’associations au sein de l’organisation internationale de la francophonie. Une stratégie d’internationalisation « qui ouvre des portes » pour les communautés francophones, selon la présidente de l’organisme.
« C’est un incontournable », croit la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy. « On fait partie de la délégation canadienne aux différents sommets de la francophonie depuis plusieurs années. Pour nous, c’était une suite logique de faire partie de cette table-là. »
Cette table-là, c’est la Conférence des organisations internationales non gouvernementales de la francophonie (COING), que Liane Roy décrit comme un espace de solidarité francophone mondial et qui compte 130 joueurs.
« La FCFA en avait fait partie », précise sa présidente. Récemment, le promoteur de la COING, l’organisation internationale de la francophonie, a entrepris son renouvèlement et a, par le fait même, lancé un appel à la participation.
« On a sauté sur l’occasion », poursuit l’acadienne qui y voit une bonne avenue de diplomatie culturelle avec la francophonie mondiale pour la FCFA, qui compte amorcer une stratégie d’internationalisation de la francophonie canadienne. « C’est une porte d’entrée de notre action dans ce senslà. »
« C’est toujours important de démontrer que la francophonie [canadienne en situation minoritaire] est solide, et qu’on se rattache à une francophonie encore plus grande », s’exprime Liane Roy.
La Conférence pourrait ainsi ouvrir de nouvelles portes, en particulier si elle met de l’avant des sous-comités, comme elle faisait dans le passé. Ce contact plus étroit avec d’autres associations à l’international « peut répondre à des besoins internes », fait valoir Liane Roy, citant l’occasion les possibilités de rayonnement culturel, d’échanges économiques « et de l’immigration francophone, qui est un gros morceau pour nous ».
Rappelons que la FCFA se veut le leadeur du dossier de l’immigration francophone au sein des collectivités qu’elle représente.