La paroisse St. Theresa of the Child Jesus : Un regard tendu sur l’avenir
La paroisse St. Theresa of the Child Jesus à Grand Marais a célébré cet été le 100e anniversaire de sa première messe. Or pour les paroissiens et leur pasteur, le passé n’est pas aussi important que l’avenir.
Propos recueillis par Daniel Bahuaud, coordonnateur des communications à l’archidiocèse de Saint-boniface
Bob et Jocelyn Mcpike se souviennent bien du 1er août 1965. « C’était la première messe célébrée dans l’église actuelle. J’étais enfant de choeur lorsque Maurice Baudoux, l’archevêque de Saint-boniface, a présidé à cette célébration de consécration. Ma famille avait un chalet à Grand Beach, et on se rendait tous les dimanches à la messe dans la vieille église. Cet ±Ƥ abris des parcs provinciaux; il n’y avait pas de fenêtres, mais des cadres ouverts protégés par des moustiquaires et des volets. L’église actuelle, c’était du progrès! »
Jocelyn Mcpike : « Mon père, Ray Redman et des Chevaliers de Colomb d’east Kildonan, des amis du père de Mike, s’étaient dévoués à la construction. Quand je fréquente notre église, je pense encore à eux. C’est pourquoi je tenais à assister aux célébrations du 9 juillet. On fait toujours partie de la belle famille de St. Theresa, devenue paroisse en 2017. »
« Notre célébration était nommée On the Shores of Renewal parce que nous pensons aussi à notre avenir, note Nanette Langedock, une des organisatrices de la fête. St. Theresa était très achalandé avant la pandémie. Depuis, on a environ 75 personnes aux messes d’été.
ǯ ǯǡ ͚͘ ͛͘ Ƥ° aux liturgies. C’est beau et agréable de se Ƥ Ǥ ǯ² ± physiquement en un endroit, au lieu d’assister à une célébration en ligne et de pouvoir sourire, se regarder dans les yeux et se donner le Signe de la paix. »
Mike Langedock, président du conseil paroissial : « Depuis notre retraite, nous habitons Grand Beach à l’année longue. Nous étions très engagés dans notre ancienne paroisse de St. Timothy’s. Ici, nous pouvons encore donner de notre temps à l’église. »
Pour le curé de paroisse, Joshua Gundrum, la célébration du centenaire était porteuse d’espérance. « Je ne connaissais pas St. Theresa jusqu’au moment où j’ai célébré une messe ici après mon ordination en 2017. Les paroissiens sont dévoués. Ils sont présents en grand nombre l’été et ceux qui habitent à l’année longue contribuent tous et chacun à la vie paroissiale. L’énergie et la ferveur sont fortes. Il y a un bel esprit ici. Et, après la pandémie, un nouvel éveil de la foi. C’est très encourageant. »