La Liberté

Étienne Gaboury a choisi le Centre du patrimoine

- M. Lemée

Un Fonds d’archives Étienne Gaboury a été établi au Centre du patrimoine en 2005, initié par Étienne Gaboury lui-même, après sa retraite. Gilles Lesage, à l’époque directeur général, commente ce fonds d’archives exceptionn­el : « Le premier lot traité faisait plus de 13 mètres de documents textuels. À ça s’ajoutent les plans, les dessins, les documents iconograph­iques. C’est énorme. C’est un Fonds d’archives très important et ça a été un privilège de le recevoir au Centre du patrimoine. »

Étienne Gaboury a fait un autre don d’archives en 2016. Beaucoup d’éléments sont documentés, numérisés et accessible­s en ligne. À l’heure actuelle, il reste environ 20 ans de documents de projets à traiter (1984 à 2005).

« Il faut savoir que le Centre canadien d’architectu­re, à Montréal, et le Canadian Architectu­ral Archives, à l’université de Calgary, sont les deux grands centres d’archives d’architecte­s. Les archives d’étienne Gaboury auraient pu y atterrir. Étienne Gaboury a dit à l’époque que son épouse, Claire Breton-gaboury, l’avait fortement influencé à choisir le Centre du patrimoine.

« C’est très important pour le patrimoine des francophon­es du Manitoba. Il faut passer par le bâtiment des archives pour voir comme l’héritage patrimonia­l d’étienne Gaboury est marquant.

« Des étudiants de la Faculté d’architectu­re de l’université du Manitoba viennent périodique­ment consulter les archives de Gaboury. Un jour, il y a peut-être dix ans, une étudiante chinoise en maîtrise d’architectu­re est venue consulter les plans de la nouvelle Cathédrale de Saint-boniface. Quand elle les a vus, elle a dit : Mais c’est fait à la main?! On oublie que c’est toute une transforma­tion qui s’est faite en architectu­re. Pour elle, c’était assez extraordin­aire. C’est aussi parlant sur l’importance des archives et ce qu’elles peuvent transmettr­e. »

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