RECTIFICATIONS SUR GIANT MINE
Madame la rédactrice,
Je vous écris aujourd’hui concernant l’article “Il est minuit moins une!” publié dans le journal du 2 novembre. Tout d’abord, j’aimerais vous remercier de vous être intéressés à mon projet, Giant Mine, et d’en avoir parlé dans le journal. C’est chouette! Cependant, l’article contient des erreurs et quelques-unes des citations correspondent plus ou moins à ce que j’ai dit. Je peux pardonner le remaniement approximatif de mes paroles. Mais les erreurs, quant à elles, sont problématiques. À titre d’exemple :
· Giant Mine est le deuxième site le plus contaminé au Canada (et non le deuxième plus gros site minier du Canada).
· Le contaminant présent dans le sol de l’ancienne mine est le trioxyde d’arsenic (et non l’oxyde d’arsenic). · Il y a 237 000 tonnes de trioxyde d’arsenic présentes sur le site de la mine (et non 37 000 tonnes).
La mine Giant est le propos central de ma pièce, et le trioxyde d’arsenic un élément important. Ces erreurs donnent l’impression que je ne maîtrise pas mon sujet, même si -- j’en conviens -- peu de gens vont s’apercevoir de cette erreur étant donné la spécificité du sujet.
Je tenais à vous signaler ceci car cela fait plusieurs fois que j’accorde des entrevues à La Liberté, que je suis mal citée et que l’article comporte des erreurs. En parlant avec quelques personnes autour de moi, je constate que je ne suis pas la seule à avoir de telles frustrations.
J’espère que cette lettre servira à désamorcer ces frustrations et invitera à la discussion autour de la question de l’exactitude des informations publiées. En attendant, si les corrections ci-haut peuvent être apportées à la version électronique de l’article, je vous en serai reconnaissante.
Marie-ève Fontaine Le 3 novembre 2022