Une maison hantée au Centre scolaire Léo-rémillard
Les élèves de la 9e à la 12e année du Centre scolaire Léo-rémillard (CSLR) ont la chance de pouvoir participer au cours de production théâtrale de Nathanaël Wsiaki, enseignant en charge de mener les élèves à la réalisation de projets liés à l’art dramatique.
« L’année dernière, il était très compliqué d’organiser ces activités théâtrales en raison des restrictions sanitaires. Les élèves ne devaient pas se toucher et porter des masques. S’il y a une bien une activité artistique qui nécessite le contact physique, c’est le théâtre!
« Donc nous sommes vraiment contents, depuis le début de cette nouvelle année scolaire, de pouvoir organiser de nouveau ces projets artistiques de façon normale. C’est notamment le cas du projet de la maison hantée, que nous avons proposé au CSLR à l’occasion de la fête d’halloween », souligne-t-il.
Du 24 au 30 octobre, les élèves du cours de production théâtrale ont ainsi invité les participants à rentrer dans la maison hantée. Deux salles de l’école étaient utilisées pour donner vie à cet univers où se mélangeaient peur et émotions fortes.
« Nous voulons toujours explorer le théâtre de manière physique, pas forcément avec des mots. Dans ce projet, nous jouons avec les corps, les déguisements et des décors. Avec la maison hantée, nous avons voulu raconter des histoires, tout en réalisant des chorégraphies physiques où se mêlaient le mime, la pantomime et les combats sur scène, explique Nathanaël Wsiaki.
« Les participants de la maison hantée devaient rentrer dans une première pièce et se faire guider par nos élèves. Cela permettait à nos jeunes de développer leur sens artistique et de créer une mise en scène. Nous avons d’ailleurs inventé plusieurs intrigues dans la maison hantée, même si le but était avant tout de faire peur! (rires) »
Alexander Steffensen, en 9e année, raconte son rôle particulier au sein ce projet interactif : « Mon rôle était de guider les participants dans les deux salles. Je jouais GRQF XQH SHUVRQQH GH FRQ¿DQFH -H SRUWDLV XQ FKDSHDX et une lampe de poche. Mon intrigue était de me faire attaquer par un monstre, ce qui amenait les personnes à ramasser ma lampe de poche et à continuer seules sur le bon chemin que je leur indiquais. »
Les élèves du cours de production théâtrale préparent PDLQWHQDQW XQ VSHFWDFOH SRXU OD ¿Q GX SUHPLHU VHPHVWUH en janvier.
« Nous voulons proposer quelque chose de moins interactif, de plus classique et dramatique d’un point de vue théâtral. Cela fait un moment que nous n’avons pas créé une pièce qui ne joue pas forcément sur les aspects comiques, mais plus sur le vécu des élèves et leur ressenti durant leur adolescence. Nous allons HVVD\HU GH IDLUH UPÀPFKLU OHV VSHFWDWHXUV SRXUTXRL SDV avec une tragédie? », conclut Nathanaël Wsiaki.
« Tout a commencé par une discussion sur les phobies pendant le cours de production théâtrale. Nous avons partagé nos idées, et le projet de la maison hantée est né de cette envie de jouer avec les peurs des gens. Cela a été un gros travail de préparation. Je jouais le rôle d’une personne souffrante et j’étais déguisée avec un masque de film d’horreur. Je devais surprendre les gens et c’était vraiment marrant. »
Acacia Kabengele, en 10e année au Centre scolaire Léo-rémillard