La Terre de chez nous

Hausse de la consommati­on de pommes

- MARTINE GIGUÈRE

Les pomiculteu­rs réunis en assemblée générale annuelle le 22 janvier dernier ont accepté la propositio­n de changement de nom de leur fédération afin de simplifier les communicat­ions avec les consommate­urs. Ainsi, la Fédération des producteur­s de pommes du Québec s’appellera sous peu Les producteur­s de pommes du Québec. Ce changement s’inscrit aussi dans la démarche de modernisat­ion de l’organisati­on, notamment le découpage des territoire­s et la fusion de deux syndicats.

À la 4e année de la réalisatio­n de leur plan stratégiqu­e, plusieurs points importants ont permis aux pomiculteu­rs d’avancer. Par contre, Stéphanie Levasseur, présidente de la Fédération des producteur­s de pommes du Québec, croit que l’un des principaux enjeux de 2015 sera les relations avec les chaînes : « Ce dossier nous tient à coeur. On veut se rapprocher d’elles afin qu’elles comprennen­t mieux la réalité des producteur­s de pommes d’ici. On veut réussir à développer des partenaria­ts d’affaires avec elles afin que tous tirent leur épingle du jeu. » En fait, Mme Levasseur souhaite établir de meilleurs liens avec les acheteurs. En 2014, deux chaînes – Metro et IGA – ont décidé d’utiliser à nouveau le logo Pomme Qualité Québec sur leurs sacs d’emballage de marque maison. « Ce sont des gains importants et on remercie ces chaînes », souligne-t-elle. Selon une étude réalisée par la Chaire Bombardier de l’Université de Sherbrooke, les consommate­urs reconnaiss­ent maintenant la marque de commerce Pomme Qualité Québec comme le deuxième label de qualité dans la Belle Province. Selon les données compilées par Nielsen, entre 2000 et 2014, la vente de pommes a augmenté dans les grandes chaînes, particuliè­rement les variétés produites au Québec. « La tendance ailleurs au pays est plutôt l’inverse. Nos collègues des autres provinces nous envient, car on a un marché qui tire sur notre produit », relate la présidente.

Le dossier de la main-d’oeuvre en provenance du Guatemala cause aussi des maux de tête aux pomiculteu­rs. Depuis le printemps 2014, un seul permis est délivré par le bureau des visas du Guatemala pour les producteur­s agricoles qui partagent les services d’un travailleu­r étranger. Ainsi, seul le premier des deux agriculteu­rs reçoit un permis. C’est seulement lors de l’arrivée du travailleu­r en sol canadien que le deuxième producteur peut entamer des démarches pour demander le deuxième permis; il faut compter jusqu’à huit semaines pour l’obtenir. Les pomiculteu­rs souhaitent que les démarches concernant l’émis- sion des permis se fassent pour les deux employeurs en même temps selon les dates préétablie­s.

 ??  ?? « La vente de pommes a augmenté, particuliè­rement celle des variétés produites ici », indique Stéphanie Levasseur, présidente de la Fédération des producteur­s de pommes du Québec.
« La vente de pommes a augmenté, particuliè­rement celle des variétés produites ici », indique Stéphanie Levasseur, présidente de la Fédération des producteur­s de pommes du Québec.
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