La Terre de chez nous

Un bref historique

-

À la fin des années 1990, l’Europe est frappée par des épisodes de fièvre aphteuse et la crise de la maladie de la vache folle. Le Québec décide de parer les coups et de mettre en place un système de traçabilit­é.

En mars 1998, lors de la Conférence sur l’agricultur­e et l’agroalimen­taire québécois à Saint-Hyacinthe, les décideurs conviennen­t d’implanter un système d’identifica­tion permanente et de traçabilit­é des produits agricoles de la ferme à la table. En octobre 2001, lors du Rendez-vous de mi-parcours du Forum sur l’agricultur­e et l’agroalimen­taire québécois, les représenta­nts du gouverneme­nt et de l’industrie confirment leurs intentions. Ces systèmes devront être développés par secteur, en commençant par les filières bovine, ovine et porcine, et selon les risques à la santé, indique-t-on. C’est lors de cette rencontre que l’on annonce la création d’Agri-Traçabilit­é Québec (ATQ), fruit d’un partenaria­t entre le gouverneme­nt et les producteur­s agricoles et qui aura la responsabi­lité de coordonner l’ensemble de ce dossier.

Dans les années suivantes, la traçabilit­é à partir de la ferme est réalisée au Québec. Elle s’arrête cependant à l’abattoir. En 2007, à l’occasion de la Commission sur l’avenir de l’agricultur­e et de l’agroalimen­taire québécois (CAAAQ), ATQ recommande à l’État de poursuivre « l’allocation de fonds dédiés à l’élaboratio­n, à la mise en oeuvre et à l’opération d’un système d’identifica­tion permanente et de traçabilit­é des produits agricoles québécois de la ferme à la table, en plus de voir à consolider les secteurs déjà implantés ».

Aujourd’hui encore, les attentes vont en ce sens, mais l’atteinte de cet objectif demeure à l’état de projet, indique le document de réflexion Traçabilit­é de la Terre à la Table – Levier de valorisati­on des produits du Québec, publié en août 2014.

Newspapers in French

Newspapers from Canada