J’ENTENDS TOUT! JE VOIS TOUT!
« Joyeux anniversaire le 6 février à mon père, Camil Maltais. Il est un fier producteur laitier et céréalier d’HébertvilleStation au Lac-Saint-Jean. Malgré qu’il soit exigeant, il réussit avec succès à impliquer sa relève dans l’entreprise. » C’est de la part de Pascale Maltais.
Que le bon saint Isidore me pardonne, j’ai fait une erreur dans le texte de Réjean. Alors… Bon succès à Réjean Loignon dans sa nouvelle carrière hors de l’agriculture. Après avoir travaillé 32 ans pour des producteurs, dont les 5 dernières années chez Valacta, Réjean est nouvellement grand-papa d’une petite-fille née le 3 décembre et d’un petit-fils né le 5 décembre, qui s’ajoutent à 2 garçons de 19 et de 27 mois.
Félicitations à Laurence Boulet, du Cercle des jeunes ruraux (CRJ) de Bellechasse-Montmagny, et à Maggy Desrochers, du CJR Warwick, qui ont décroché une bourse d’études de Holstein Canada!
Je l’avoue, je ne pensais pas qu’il existait encore autant de ponts de glace. J’ai posé la question, après avoir aperçu celui qui relie Saint-Denis à S a i n t - Antoi n e - s u r - Ri c h e l i e u : Mireille Lechasseur, Saint-Fabien : « Il en existe un entre L’Isle-Verte et Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, je crois. » Heïdi Mathis, Saint-Sylvère : « Hier, j’ai appris à ma grande surprise qu’il y en aurait un dans le coin d’Oka... Question de remplacer le traversier de Carillon, qui fonctionne juste l’été. »
Mathieu Lauzon, Glen Robertson, Ontario : « On en trouve un dans le petit village d’Olivier Guimond à la frontière entre le Québec et l’Ontario. Le pont de glace relie Pointe-Fortune à Carillon. Il y en a un autre qui relie Oka à Hudson. »
Herman Gagnon, Saint-Pacôme : « Il existe un pont de glace de près d’un kilomètre entre Saint-Juste-du-Lac et NotreDame-du-Lac, sur le très profond lac Témiscouata. La glace atteint plus d’un mètre d’épaisseur. On peut le traverser jusqu’en mars, poids lourds inclus. L’été, un dragueur vient repêcher les carcasses d’autos au fond, disent les humoristes du coin. »
J’ai demandé à des amis de m’aider à retrouver de vieilles expressions qu’on entend encore ou qui ont été remisées dans le fond de la mémoire. Voici ce que ça donne : Raymond Lagueux, Beauceville : « C’est pas chaud pour la pompe à l’eau. On l’entend encore de nos jours, mon Pierre, en Beauce. »
Dave Bérubé, Disraeli : « Nous, en Gaspésie, on dit : “Part l’écureur, la rigole est pleine.” Mais ailleurs : “Part le nettoyeur, le dalot est plein.” En Beauce, peut-être juste à Bellechasse, on dit un “banot” au lieu d’un “trailer”. En Gaspésie, une fourche a 3 dents et un broc, 4 ou 5. Ici, c’est l’inverse. »
Niky Robert, Amos : « Selon mon grand-père : “Sacre la chatte dehors!” voudrait dire fermer la porte. Personne n’en connaît l’origine ou si ça vient de lui, mais il le dit encore. »
Nicole Roy, Brownsburg-Chatham : « Mon grand-père disait qu’il lui fallait une “cramone” pour les grands froids. Il parlait d’un foulard. »
Robert Clermont, Joliette : « Ma tante, catholique très pratiquante, parlait de son barbecue à gaz “profane”. »
Simon Valcourt, Saint-Hyacinthe : « Va me cri deux tréteaux pour mettre des panneaux de venir. »
Marcel Lampron, SainteSéraphine : « Au Centre-du-Québec, ce n’était pas une bouilloire. On disait mettre la bombe sur le poêle. »
Denis Hébert, Coaticook : « Faut que j’baisse ma hupe, les hambes me hèlent! »
Dominique Arès, Coaticook : « Ma grand-mère disait de la fleur pour dire de la farine! »
Valéry Martin, citant sa grand-maman de Disraeli : « On va su Zelleur à Thetfeurd, acheter du rasan pour faire une tarte aux rasans, pas un seu rasan d’dins. »