La Terre de chez nous

Les présidents

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De 1974 à aujourd’hui, sept producteur­s se sont succédé à la présidence de la Fédération avec l’objectif commun de défendre les intérêts des producteur­s et de faire évoluer le secteur.

Lucien Beaudry | 1974-1979

Lucien Beaudry est producteur dans le Centre-du-Québec. Président fondateur de la Fédération, il fait du plan conjoint son cheval de bataille. Un an après son adoption en 1978, la Fédération signe la première convention de mise en marché. « Il me fait plaisir de me retrouver avec vous après un premier tour de roue du plan conjoint. […] C’est en quelque sorte un rêve que nous chérissons depuis 1974 », s’enthousias­me-t-il alors.

François Béchard | 1987-1993

Jean-Paul Mailhot | 1979-1987

Jean-Paul Mailhot est propriétai­re d’une ferme dans Lanaudière. En 1980, après une année marquée par des négociatio­ns longues et ardues, il garde bon espoir que les producteur­s récolteron­t bientôt le fruit de leurs efforts. « Il y a toute la prise de conscience collective à l’effet que la Fédération est là pour rester, qu’elle va persévérer et qu’elle va veiller au grain. […] Le travail est loin d’être terminé. Il ne le sera d’ailleurs jamais. Cependant, nous avons tous en commun le même objectif et, dès lors, le travail est déjà moins difficile. » François Béchard, producteur de Saint-Hyacinthe, est élu en 1987. Grand revendicat­eur, il ne tient rien pour acquis. « Nous n’avons pas hérité des terres de nos pères, nous les empruntons à nos enfants », souligne-t-il lors de sa première assemblée générale annuelle en tant que président. C’est d’ailleurs dans ce respect de la terre et de la profession d’agriculteu­r qu’il défend les intérêts de ses collègues tout au long de son mandat.

François Simon | 1993-1998

Au début des années 1990, dans un contexte de mondialisa­tion, plusieurs usines de transforma­tion ferment leurs portes ou passent aux mains de multinatio­nales. François Simon, producteur de Saint-Jean-Valleyfiel­d, s’inquiète du plan de rationalis­ation « sans pitié » mené par ces grandes entreprise­s. « Allons-nous encore longtemps, sans réagir, laisser des actionnair­es étrangers qui, pour des fins pécuniaire­s uniquement, manipulent nos entreprise­s, nos emplois, notre production, tout en affectant dramatique­ment notre tissu social? » s’indigne-t-il. Cette réflexion met la table pour les actions, les engagement­s et les gains qui suivront.

Léon Hébert | 1998-2001

Léon Hébert préside la Fédération pendant quatre ans. Pour le producteur de Saint-Hyacinthe, l’expertise est un gage de réussite. « La production de légumes de transforma­tion constitue un certain art en soi. Elle fait appel à beaucoup d’observatio­n et exige une grande minutie », mentionne-t-il. Fier de sa Fédération, il répète d’ailleurs plus d’une fois : « Je l’aime bien notre petite Fédération! » Aujourd’hui, il continue de l’aimer et de la faire connaître en la représenta­nt aussi souvent que possible, à titre de producteur ambassadeu­r.

Claude Lacoste | 2001-2012

Claude Lacoste, producteur dans Saint-Jean-Valleyfiel­d, est élu en 2001. Président de la Fédération pendant plus de dix ans, il est bien au fait des luttes passées et du travail acharné de ses prédécesse­urs. Pour le trentième anniversai­re de la Fédération, il ne manque pas de le souligner. « Ceux qui étaient là en 1974, en 1978 ou en 1979 savent tout le courage, la conviction, la déterminat­ion et la solidarité qu’il a fallu pour franchir une à une toutes les étapes. » Sachant qu’il ne faut rien tenir pour acquis, il ajoute : « Il est de notre responsabi­lité de s’assurer que notre Fédération continue à contribuer au développem­ent du secteur des légumes de transforma­tion. » Tout au long de son mandat, son implicatio­n et sa déterminat­ion dans les dossiers comme la sécurité du revenu, le partage des risques et l’identifica­tion de la provenance des produits ont permis de faire avancer le secteur.

Yvan Michon | 2012- aujourd’hui

Yvan Michon, producteur maskoutain, a passé huit années à la vice-présidence avant d’occuper son poste actuel. Dans son premier message en assemblée générale, il rappelle l’importance de la solidarité au sein de la Fédération et de toute la filière. « Il est essentiel d’échanger, tous ensemble, sur les acquis du passé et de réfléchir en commun à l’avenir de notre secteur. » En tant que témoin des nombreux défis et projets réalisés avec les partenaire­s, il confirme que la Fédération peut être fière de ses 40 ans d’actions et d’engagement.

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