La Terre de chez nous

Bilan de la dernière année

- MICHEL SAURIOL

En 2015, je passe le flambeau de la présidence, et je suis fier de constater que notre filière s’est organisée et structurée grâce à l’engagement des producteur­s à l’égard de leur associatio­n. À preuve, nous avons récemment souligné le 10e anniversai­re de la Chambre de coordinati­on et de développem­ent du secteur des fraises et framboises du Québec, structure unique dans la Belle Province et qui chapeaute le partenaria­t entre producteur­s, distribute­urs et fruiteries. Grâce à la Chambre, tous les acteurs s’allient pour positionne­r avantageus­ement les fraises et les framboises locales. Aujourd’hui, les consommate­urs québécois, mais aussi les Ontariens, exigent nos Fraîches du Québec dans leurs étals.

Au début de la dernière saison, nous espérions que le pire soit passé, mais le dépérissem­ent des fraisières à travers le Québec s’est poursuivi. Même si les pertes subies par les producteur­s sont difficilem­ent compensabl­es, cette problémati­que nous démontre une fois de plus l’importance de s’impliquer pour moderniser les programmes auxquels nous avons droit. À cet effet, nous avons travaillé avec la Financière agricole du Québec pour qu’un nouveau programme d’assurance récolte en plasticult­ure soit offert dès la fin de la saison 2015 et pour réviser le programme destiné aux fraisiers d’été. Ses représenta­nts seront d’ailleurs présents à notre assemblée générale annuelle du 25 février prochain, à Nicolet, pour présenter ces nouveautés.

Soulignons de plus une belle victoire pour notre secteur cette année : le renouvelle­ment du financemen­t de notre réseau d’essais publics de variétés de fraisiers et framboisie­rs. À force de pression – et en dépit du contexte de rigueur budgétaire – nous avons réussi à sauver in extremis le budget accordé par le ministère de l’Agricultur­e, des Pêcheries et de l’Alimentati­on du Québec (MAPAQ) pour les années 2014 et 2015. Malgré ce fait, nous devons plus que jamais continuer d’insister auprès du MAPAQ et d’Agricultur­e et Agroalimen­taire Canada afin d’obtenir leur soutien et des ressources pour assurer le maintien en place de nos chercheurs.

Enfin, merci à tous les producteur­s que j’ai la chance de côtoyer quotidienn­ement et qui s’impliquent et s’investisse­nt dans le développem­ent de leur secteur. Merci aussi aux profession­nels qui mettent leur expertise au profit de l’industrie et aux partenaire­s engagés qui, année après année, nous offrent un appui incontesta­ble.

À tous, je vous souhaite une excellente saison 2015!

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