Le lait atteint 19,4 G$ du PIB du Canada
Déjà fort appréciable, la contribution de l’industrie laitière à l’économie du Canada a continué à progresser au cours des cinq dernières années.
Ainsi, la production et la transformation laitières ont fourni 19,4 G$ au Produit intérieur brut (PIB) du Canada en 2013, en hausse de 18 % par rapport à 2009. Les différents paliers de gouvernement ont touché 3,7 G$ en recettes fiscales, en progression de 13 %. C’est ce que révèle l’étude Les retombées économiques de l’industrie laitière canadienne en 2013 effectuée par ÉcoRessources et présentée à Ottawa par l’expert agroalimentaire Renaud Sanscartier aux Producteurs laitiers du Canada (PLC), le 5 février dernier.
La part du lion de ces bénéfices économiques provenait du Québec et de l’Ontario. C’est dans ces deux provinces que l’on retrouvait 82 % des fermes et 75 % des emplois liés à cette industrie. Leur apport au PIB frisait les 14 G$. Les recettes financières à la ferme sont demeurées plutôt stables et totalisaient 5,9 G$ en 2013. Les grands transformateurs Parmalat, Agropur et Saputo ont poursuivi leur consolidation et traitent 80 % du lait au pays. Cela dit, on dénombre 465 usines de transformation à l’échelle canadienne. Les ventes manufacturières ont crû de 13 % durant cette période et se sont élevées à 16,4 G$.
218 000 emplois
Les producteurs et transformateurs laitiers canadiens ont procuré de l’emploi à 218 000 citoyens canadiens en 2013, à parts presque égales. Une performance qui se rapproche du nombre d’emplois dans la fonction publique fédérale (263 000), mais qui est nettement supérieure à l’industrie aérospatiale canadienne (163 000 emplois) toutefois bénéficiaire de subventions publiques.
Entre 2009 et 2013, le nombre de fermes laitières a diminué dans toutes les provinces, nous confirme l’étude d’ÉcoRessources. La perte globale s’élève à 980 fermes et laisse un total de 12 234 entreprises en activité. Les fermes laitières comptent désormais 79 vaches en moyenne, soit 6 de plus qu’il y a 5 ans. Le coût de production total a légèrement diminué depuis 2009 alors que la production moyenne est passée de 5 800 à 6 400 hectolitres. Près de 5 % des exploitations laitières ont désormais recours à la traite automatisée.