... 26 770 $ pour Guy Gauthier
SAINTE-ANNE-DES-PLAINES — La facture d’Hydro-Québec est particulièrement salée pour le producteur laitier et céréalier Guy Gauthier.
« En 2014, ça nous a coûté 26 770 $. C’est une grosse somme », convient l’un des actionnaires des Fermes Belvache.
« Nous sommes un gros consommateur d’hydroélectricité, précise-t-il. On a la maison, le bureau, le séchoir et 19 silos. On a beaucoup de bâtiments et on connaît une forte croissance. »
L’entreprise familiale – qui tire 25 % de ses revenus de la production laitière et 75 % de ses champs – a des besoins énergétiques au-delà de la moyenne des fermes québécoises.
Chaque jour, en moyenne, le compteur d’Hydro affiche une consommation de 1 000 kWh pour l’ensemble des installations de la ferme de Sainte-Annedes-Plaines.
« À titre d’exemple, souligne le producteur, la maison où l’on vit, et qui est bien isolée, consomme en moyenne 50 kWh quotidiennement. »
Avec la hausse tarifaire de 3,6 % en moyenne qui frappera les entreprises agricoles à compter du 1er avril, il s’attend à ce que la facture annuelle augmente d’environ 1 000 $.
Hydro-Québec est-elle
trop gourmande?
« Comme bien d’autres, répond-il, j’aimerais bien payer moins cher, mais j’estime que les tarifs sont raisonnables, toutes proportions gardées. Je préfère payer pour une énergie verte, une énergie propre. » « Je suis prêt à assumer des hausses tarifaires, se raisonne-t-il, mais à la condition que les services dispensés demeurent irréprochables. Je veux qu’on continue de bien entretenir le réseau. Or, dans des régions rurales, il y a des producteurs au fond des rangs qui ne reçoivent pas les services auxquels ils ont droit parce que le réseau n’est pas performant. »