La consommation des oeufs croît de 2%
QUÉBEC — La consommation d’oeufs a connu une hausse de plus de 2 % en 2014. C’est la 8e année consé- cutive d’augmentation pour le secteur des oeufs. « C’est une année bénéfique pour notre industrie », a déclaré Paulin Bouchard, président de la Fédération des producteurs d’oeufs du Québec (FPOQ). Cette croissance s’est traduite par l’augmentation des allocations de 7 % pour le Québec, soit près de 300 000 unités de quota. La FPOQ a également revu au cours de l’année les modalités d’attribution des nouvelles allocations. Celles-ci seront prêtées à vie et réparties à 50 % au prorata du quota détenu par chaque producteur, et l’autre 50 % sera distribué en parts égales entre les détenteurs de quota. « Les nouvelles allocations de quotas n’auront plus de valeur financière et seront réservées aux producteurs uniquement aux fins de production, ce qui répond à la raison d’être de la gestion de l’offre et aux préoccupations de nos superviseurs », a expliqué Paulin Bouchard.
38 ententes de libreéchange ont été signées
depuis 2006
Les producteurs d’oeufs du Québec ont également pris le tournant du bienêtre animal et adopté de nouvelles règles relativement au logement collectif. Depuis janvier 2015, pour toute nouvelle construction ou rénovation de pondoirs, les producteurs sont dans l’obligation d’implanter des systèmes de logements aménagés. « Les producteurs d’oeufs demeurent ainsi proactifs et répondent aux demandes des consommateurs », a mentionné M. Bouchard.
Défense de la gestion de l’offre
Maxime Bernier, ministre fédéral d’État, Petite Entreprise, Tourisme et Agriculture, a voulu rassurer les producteurs d’oeufs lors de son passage à leur assemblée générale : « Les négociateurs canadiens ont le même mandat depuis 2006, soit la protection et la promotion de la gestion de l’offre. » M. Bernier a souligné l’importance de l’industrie des oeufs pour le Québec, mais aussi pour le Canada. Il a rappelé aux producteurs d’oeufs que 38 ententes de libre-échange ont été signées depuis 2006 et que plusieurs autres le seront dans le futur. M. Bernier a soutenu que l’avenir de la production du Québec et du Canada passe par la gestion de l’offre.