Les autres régions veulent négocier
Malgré la croisade lancée par la Fédération de l’UPA de Lanaudière contre le passage du pipeline Énergie Est sur ses terres agricoles, les autres régions restent campées sur leurs positions.
« On va continuer de négocier avec TransCanada pour obtenir le tracé le moins dommageable pour les producteurs, a expliqué à la Terre René Ledoux, directeur régional de la Fédération de l’UPA d’OutaouaisLaurentides. C’est certain qu’on préférerait que le tracé ne passe pas sur nos terres. » Selon lui, il n’y a pas de mouvement de masse d’agriculteurs qui s’opposent à l’oléoduc dans la région. Même son de cloche dans le Bas-Saint-Laurent où la fédération régionale entend négocier les meilleures redevances possible pour les producteurs touchés par le projet. « C’est particulier chez nous parce que TransCanada a annoncé qu’elle n’établirait pas de port pétrolier à Cacouna, a expliqué la responsable de l’aménagement du territoire et de l’environnement à la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, Chantale Dubé. Y aura-t-il un port ailleurs? Va-t-il y avoir des changements de tracés? Ça reste à voir. » Si le dossier tourne au ralenti pour l’instant, Mme Dubé reste à l’affût. « Ce n’est pas parce qu’on entend moins parler de TransCanada ces temps-ci que la compagnie travaille moins », souligne-t-elle. La Fédération de l’UPA de la Capitale-Nationale– Côte-Nord, quant à elle, reste sur sa position. À l’instar de l’Union des producteurs agricoles (UPA), elle souhaite négocier avec TransCanada pour obtenir les meilleures compensations pour les producteurs et pour que le pipeline ait moins d’impact sur eux.
De son côté, l’Union paysanne continue de s’opposer au projet d’oléoduc Énergie Est. L’organisation s’est jointe au regroupement Coule pas chez nous il y a quelques mois et diffuse de l’information sur celui-ci à ses membres.
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de Lanaudière en page 7