L’UPA en faveur du projet de loi
L’Union des producteurs agricoles (UPA) voit d’un bon oeil le projet de loi du ministre Paradis sur la situation juridique de l’animal. « Pour les éleveurs québécois, maltraiter un animal, peu importe les circonstances, constitue un geste inacceptable et doit être fortement réprimandé », a-t-elle mentionné.
En effet, quelques heures après son dépôt à l’Assemblée nationale, vendredi dernier, l’UPA a publié un communiqué alléguant que le projet de loi « offrait la flexibilité nécessaire à la pratique de l’élevage au Québec, à l’intérieur des codes de bonnes pratiques existants. »
Selon l’organisation, ces codes pancanadiens sont toutefois déjà actifs dans plusieurs secteurs animaliers et respectent les dispositions du projet de loi du ministre de l’Agriculture. En revanche, pour les producteurs, tout se jouera dans l’application des règlements qui découleront du projet de loi. « Il faudra que les pénalités soient proportionnelles à la faute », peut-on lire dans le communiqué.
L’UPA a aussi profité de l’occasion pour dénoncer les interventions de divers groupe de pression, qui ont nui à la réputation des producteurs dans le passé.