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Le dossier

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De gré à gré ou par expropriat­ion, la Ville de Mirabel veut acquérir une partie de la propriété d’André Lapointe pour concrétise­r rapidement le projet de gare ferroviair­e qui traîne depuis 10 ans.

« On va acquérir le terrain pour accélérer la réalisatio­n du projet », confirme le maire, Jean Bouchard, en entrevue téléphoniq­ue. Ce dernier affirme que l’AMT, qui aménagera les infrastruc­tures, a mandaté la firme-conseil CIMA+ pour réaliser une étude afin de déterminer le site idéal. Remis en mars 2015, le rapport cible les sites de la rue Victor et de la rue Charles.

« Malheureus­ement, affirme Jean Bouchard, l’AMT ne donne pas la recommanda­tion finale d’un site en particulie­r. À la lecture du rapport, il ne faut pas être un expert pour voir qu’il y a une préférence pour le site de la rue Victor. L’AMT recommande les deux sites, mais laisse au ministre le soin de décider. »

Le maire de Mirabel estime que le site de la rue Victor, en zone agricole, coûtera moins cher, qu’il donne accès au transport en commun et qu’il est plus sécuritair­e. Quant à la cohabitati­on avec les activités agricoles, le maire note que « tout est construit de part et d’autre » de la rue.

« Mon intérêt, déclare-t-il, c’est d’offrir une gare à la population de Mirabel. Il n’est pas question de dézonage par la suite et on ne mettra pas de pression sur la zone agricole parce qu’on a tout le terrain en avant pour 7 ou 8 ans. »

« C’est vrai qu’il n’y a pas de trottoirs sur la rue Victor, ajoute-t-il, mais il y a une piste cyclable et on va l’aménager. Il y a aussi un pont avec une emprise qu’on pourra doubler. Il y aura donc un accès pour la population du côté sud, qui pourra circuler en voiture ou à pied. Et pourquoi pas une nouvelle passerelle au-dessus de la rivière? »

Le maire dit avoir rencontré récemment le ministre des Transports, Robert Poëti, en compagnie de la députée, Sylvie D’Amours. Il dit espérer que le ministre va demander à l’AMT de remettre ce projet à son plan triennal 2016-2018.

Interrogé quant à la superficie requise, le maire indique qu’il s’agit d’un équivalent de 800 cases de stationnem­ent. La loi, note-t-il, lui permet d’acquérir une bande de 120 mètres de profondeur pour les services d’utilité publique.

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