Soutien accru pour L’Expo provinciale
Pour sa 3e édition à Montmagny, du 26 au 30 août prochains, l’Expo provinciale de Montmagny profitera d’un soutien financier accru. Pour mener à bien sa mission de « vitrine de l’agriculture », l’événement recevra du ministère de l’Agriculture une contribution financière majorée de 2 %, soit 291 963 $.
« On nous a dit qu’on n’a pas si mal travaillé l’an dernier », a confié le directeur général de l’exposition agricole, Christian Pons. En entrevue téléphonique avec la Terre, il affirme que son organisation prévoit accueillir pas moins de 1 200 animaux sur son site, bovins laitiers, moutons, chèvres et chevaux. Rappelons que Montmagny a maintenant la responsabilité de tenir la finale du concours provincial des jugements d’animaux depuis le désistement de la ville de Québec.
Pour cette 3e édition, les organisateurs ont convenu de faire un survol des expositions agricoles « d’hier à aujourd’hui ». Un accent particulier, indique Christian Pons, sera mis sur la contribution du cheval au développement de l’agriculture.
La programmation, qui sera dévoilée le 2 juillet prochain, devrait permettre de confirmer la tenue d’activités mettant le cheval en vedette. Le directeur général espère lui donner plus d’ampleur par la présentation d’une séance de dressage et de montage au carré. Pour le dimanche, il compte offrir un cirque équestre au public.
Christian Pons convient que la 3e édition d’un événement s’avère la plus importante. Après le bilan d’une 1re édition et les rajustements de la 2e, admet-il, les attentes sont toujours plus élevées envers la 3e mouture.
« On devra démontrer, affirme-t-il, la capacité de Montmagny à présenter un spectacle de calibre provincial au niveau du jugement animalier. On n’a pas un budget de 3 M$ pour présenter des activités festives, mais on est jugé en tant que finale provinciale animalière. »
« Il est important, ajoute-t-il, que les démarches mises en place pour l’accueil et l’information de la population soient réussies. On a le mandat d’être la vitrine du milieu agricole pour le grand public. Cette année, notre travail consiste à faire en sorte que le grand public puisse bénéficier d’un contact privilégié avec nos éleveurs. »