3 000 tonnes de soya… par jour!
La situation s’est nettement améliorée en 2015 à l’usine TRT ETGO de Bécancour. Même que depuis le mois de mars, celle-ci fonctionne à plein régime. « On parlait de 3 000 tonnes par jour, disons qu’on est pas mal là », assure fièrement Étienne Tardif, responsable des achats de grains à TRT ETGO.
Celui-ci affirme que l’entretien préventif des équipements conjugué à une plus grande régularité des approvisionnements en grains permettent à l’usine de produire sur de longues périodes sans interruption.
Des achats majeurs de soya
québécois
L’entreprise triture présentement plus de soya que de canola et, bonne nouvelle, près de 70 % du soya provient de producteurs québécois. Concrètement, pour 2015, M. Tardif envisage des achats d’environ 500 000 tonnes de soya, ce qui représente près de la moitié de toute la production québécoise…
« Avant, nous avions de la difficulté à acheter du soya québécois, car les producteurs vendaient presque tout à la récolte. Le reste de l’année, il fallait en trouver ailleurs. Mais l’an dernier, ils ont conservé de forts volumes dans leurs silos. Nous pouvons leur offrir de belles opportunités et ils voient l’intérêt de garder du soya », précise-t-il.
L’acheteur fait remarquer que le Québec, avec les volumes destinés à la trituration, est plus que jamais une destination pour le grain, contraire- ment au Midwest américain, qui est une zone de production. « Les bases au Québec sont présentement parmi les plus élevées en Amérique du Nord. Par exemple, à Hamilton, Bunge paye de 0,20 à 0,25 $ US le boisseau, tandis qu’au Québec, on parle plutôt de 0,40 à 0,50 $ US le boisseau. Le double! »