La Terre de chez nous

Plus de 400 hectares ravagés en Estrie

- PIERRE-YVON BÉGIN

Une trentaine d’agriculteu­rs ont subi d’importants dommages à la suite des pluies diluvienne­s qui ont récemment affecté le secteur de Coaticook et de Compton dans les Cantons-de-l’Est.

Le 16 juin, des représenta­nts régionaux de la Financière agricole du Québec ont visité les fermes touchées, à la demande expresse du ministre de l’Agricultur­e, Pierre Paradis.

Alain Perras, directeur de la Financière en Estrie, confirme que 33 avis de dom- mages ont été officielle­ment reçus en date du 18 juin. Rappelons que l’institutio­n assure uniquement les récoltes et que certains producteur­s n’y ont pas souscrit.

Plus de 400 hectares ont été touchés, indique-t-il, précisant que le tiers des avis de dommages vise les cultures de maïs-grain, un autre tiers les plantes fourragère­s et le maïs d’ensilage, et un dernier tiers d’autres cultures, entre autres maraîchère­s et de fraises.

De passage dans la région, Pierre Paradis s’est montré ouvert à venir en aide aux cas particulie­rs des agriculteu­rs qui ne sont pas couverts par le décret du programme d’indemnisat­ion pour les biens essentiels de la Sécurité publique. Il entend solliciter l’aide fédérale par l’entremise du programme Agri-relance.

« Il a bien vu que c’est sérieux », relate Diane Lacroix, directrice régionale de la Fédération de l’UPA-Estrie.

Philip Stirnimann, président du Syndicat local de l’UPA de Coaticook, convient que la situation est désolante pour plusieurs producteur­s.

« La bonne terre s’est ramassée au bout des champs ou dans la rivière », a-t-il dit.

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Plus de 400 hectares, couverts par l’assurance récolte de la Financière, auraient été touchés par les récentes inondation­s à Coaticook et à Compton.

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