Groupe Robitaille et Olymel unissent leurs forces
L’ouverture des marchés avec le récent accord de Partenariat transpacifique (PTP) incite deux entreprises d’importance dans le secteur porcin à unir leurs forces pour accroître leur compétitivité.
En effet, le Groupe Robitaille procédera à un échange d’actions avec Olymel afin que Les Aliments Lucyporc, et son réputé porc Nagano, appartiennent désormais à parts égales aux deux organisations. « Le gros avantage pour nous, c’est l’accessibilité accrue aux marchés que nous permettra Olymel. Que ce soit en Asie ou même en Amérique du Nord, le porc de créneau comme le nôtre a un potentiel énorme », souligne Denis Levasseur, directeur général des Aliments Lucyporc. M. Levasseur n’a pas voulu quantifier l’augmentation des ventes associée à ce partenariat avec Olymel, mais il assure que « oui, l’objectif consiste à accroître notre chiffre d’affaires ». Chose certaine, ce partenariat lui plaît. « C’est extrêmement positif pour nous. C’est une nouvelle orientée vers le futur! » lance-t-il. Le montant associé à l’éventuelle transaction (laquelle doit être approuvée par le Bureau de la concurrence) est gardé secret.
Deux en deux pour Olymel
L’entente entre le Groupe Robitaille et Olymel ne devrait rien changer au fonctionnement de Lucyporc et de son centre d’abattage et de transformation situé à Yamachiche, en Mauricie.
Ce partenariat conduira-t-il à des investissements dans les installations de Lucyporc afin d’augmenter la capacité de production? « Il est trop tôt pour dévoiler notre plan stratégique, mais on ne conclut pas un partenariat de ce type pour laisser tomber les choses. Au contraire », dit Richard Vigneault, porteparole d’Olymel. Les possibilités sont nombreuses, comme celle de profiter du savoir de Lucyporc pour développer d’autres créneaux de spécialité. « Cette entente permettrait à Olymel de consolider des parts de marchés et d’explorer un secteur de produits de niche avec cahier des charges où elle n’est pas. Face à la concurrence internationale, plus l’entreprise est forte et diversifiée, mieux elle peut tirer son épingle du jeu », résume M. Vigneault. Mentionnons qu’Olymel n’en est pas à sa première entente du genre en 2015, puisqu’en février dernier, elle s’est associée avec ATRAHAN Transformation inc., également de Yamachiche, qui possède une capacité d’abattage de près d’un million de porcs par année et exporte dans plus de 50 pays.
L’entente ne devrait
rien changer au fonctionnement de
Lucyporc.