La Terre de chez nous

Groupe Robitaille et Olymel unissent leurs forces

- MARTIN MÉNARD

L’ouverture des marchés avec le récent accord de Partenaria­t transpacif­ique (PTP) incite deux entreprise­s d’importance dans le secteur porcin à unir leurs forces pour accroître leur compétitiv­ité.

En effet, le Groupe Robitaille procédera à un échange d’actions avec Olymel afin que Les Aliments Lucyporc, et son réputé porc Nagano, appartienn­ent désormais à parts égales aux deux organisati­ons. « Le gros avantage pour nous, c’est l’accessibil­ité accrue aux marchés que nous permettra Olymel. Que ce soit en Asie ou même en Amérique du Nord, le porc de créneau comme le nôtre a un potentiel énorme », souligne Denis Levasseur, directeur général des Aliments Lucyporc. M. Levasseur n’a pas voulu quantifier l’augmentati­on des ventes associée à ce partenaria­t avec Olymel, mais il assure que « oui, l’objectif consiste à accroître notre chiffre d’affaires ». Chose certaine, ce partenaria­t lui plaît. « C’est extrêmemen­t positif pour nous. C’est une nouvelle orientée vers le futur! » lance-t-il. Le montant associé à l’éventuelle transactio­n (laquelle doit être approuvée par le Bureau de la concurrenc­e) est gardé secret.

Deux en deux pour Olymel

L’entente entre le Groupe Robitaille et Olymel ne devrait rien changer au fonctionne­ment de Lucyporc et de son centre d’abattage et de transforma­tion situé à Yamachiche, en Mauricie.

Ce partenaria­t conduira-t-il à des investisse­ments dans les installati­ons de Lucyporc afin d’augmenter la capacité de production? « Il est trop tôt pour dévoiler notre plan stratégiqu­e, mais on ne conclut pas un partenaria­t de ce type pour laisser tomber les choses. Au contraire », dit Richard Vigneault, porteparol­e d’Olymel. Les possibilit­és sont nombreuses, comme celle de profiter du savoir de Lucyporc pour développer d’autres créneaux de spécialité. « Cette entente permettrai­t à Olymel de consolider des parts de marchés et d’explorer un secteur de produits de niche avec cahier des charges où elle n’est pas. Face à la concurrenc­e internatio­nale, plus l’entreprise est forte et diversifié­e, mieux elle peut tirer son épingle du jeu », résume M. Vigneault. Mentionnon­s qu’Olymel n’en est pas à sa première entente du genre en 2015, puisqu’en février dernier, elle s’est associée avec ATRAHAN Transforma­tion inc., également de Yamachiche, qui possède une capacité d’abattage de près d’un million de porcs par année et exporte dans plus de 50 pays.

L’entente ne devrait

rien changer au fonctionne­ment de

Lucyporc.

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Lucyporc distribue des produits haut de gamme qui pourront profiter de l’équipe aguerrie de mise en marché d’Olymel.

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