Pour des arbres à noix près des autoroutes
Le Club de producteurs de noix comestibles du Québec (CPNCQ) a tenu son assemblée générale annuelle le 7 novembre dernier à Saint-Ambroisede-Kildare dans Lanaudière, et l’un de ses membres, Yvan Perreault, a présenté le projet de garnir les bretelles d’autoroutes avec des arbres à noix.
« Je veux qu’on mette en place un comité pour promouvoir la plantation d’arbres à noix dans les lieux publics dévalorisés. Car aujourd’hui, près des sorties d’autoroutes, on voit des arbres de peu de valeur, du peuplier, du tremble… Les années passent et on laisse ça aller. Mais on peut améliorer le paysage naturel québécois en plantant des arbres à noix. De beaux arbres nobles qui produiront d’excellents fruits pour les citoyens, ou du moins, pour les animaux », explique M. Perreault. Ledit comité aura le mandat de convier les médias et les élus de certaines munici- palités à des séances d’information sur les arbres à noix à privilégier.
L’avenir de l’industrie des arbres à noix au Québec se trouve entre les mains des étudiants en sciences mécaniques de l’Université de Sherbrooke. Ces derniers ont encore un an pour concevoir un casse-noix mécanique qui permettra de traiter les noix d’une façon industrielle plutôt qu’artisanale. « C’est un investissement de 11 000 $ qui est assez important pour nous. Avec cet outil, la production passera à un autre niveau. Et les étudiants avancent; ils pensent maintenant scier la coque au lieu de la déculotter », décrit le président de la CPNCQ, Marc-Olivier Harvey.
Près d’une centaine de personnes s’est déplacée à l’assemblée, notamment pour assister aux différentes conférences sur les avancées dans le domaine des arbres à noix. Selon M. Harvey, l’engouement pour le concept des forêts nourricières s’accroît d’année en année.