Un nouveau regroupement de chercheurs se forme
L’environnement global des vaches laitières fera plus que jamais partie des préoccupations des chercheurs du Regroupement québécois de recherche pour un lait de qualité optimale (Op+LAIT), nouvellement formé. L’objectif est de faire un meilleur suivi de l’innocuité et de la salubrité du lait qui sera transformé avant d’être offert aux consommateurs.
Op+LAIT, qui est rattaché à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, est un réseau de chercheurs interuniversitaires et intercollégiaux qui regroupe 35 experts multidisciplinaires. Ceux-ci ont pour mandat d’étudier tous les aspects de la production du lait, de la ferme aux transformateurs, pour s’assurer d’offrir le produit le plus sain et nutritif possible aux consommateurs. Les experts ont élaboré un nouveau continuum de recherche qui développe des stratégies de contrôle devant mener à optimiser sans cesse le produit.
L’agronome Hélène Poirier, agente de liaison et de transfert à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal à Saint-Hyacinthe, précise qu’il se fait déjà beaucoup de recherche dans le secteur laitier au Québec. C’est le cas notamment avec le Centre de recherche en sciences et technologie du lait (STELA), qui travaille depuis plus de 25 ans sur l’avancement des connaissances et des procédés, la formation de chercheurs et de personnel, et les différents transferts technologiques. De son côté, Novalait s’associe avec des partenaires privés et gouvernementaux pour le financement de la recherche laitière dans les secteurs de la production et de la transformation.
Selon Mme Poirier, Op+LAIT s’intéressera à divers autres critères de qualité tels que le confort de la vache et
Le regroupement a pour mandat d’étudier tous les aspects
de la production du lait, de la ferme aux transformateurs.
son bien-être en fonction de son rendement, l’influence de l’alimentation sur la saveur et la flaveur (mélange de goût et d’odeur), la vérification à différentes étapes de la microflore digestive, l’utilisation de médicaments et, plus tard, l’impact du transport sur le produit.
En plus de chercheurs de l’Université de Montréal, le nouveau réseau est composé de scientifiques des universités Laval, McGill et de Sherbrooke, de l’Institut de technologie agroalimentaire, du Cégep de Sherbrooke ainsi que des secteurs gouvernementaux et industriels.
Op+LAIT est financé par le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT) pour la somme de 502 400 $ sur une période de deux ans. Les Producteurs de lait s’engagent à hauteur de 20 000 $ pour soutenir des activités de diffusion.