La Terre de chez nous

Un nouveau regroupeme­nt de chercheurs se forme

- MARTIN ROY

L’environnem­ent global des vaches laitières fera plus que jamais partie des préoccupat­ions des chercheurs du Regroupeme­nt québécois de recherche pour un lait de qualité optimale (Op+LAIT), nouvelleme­nt formé. L’objectif est de faire un meilleur suivi de l’innocuité et de la salubrité du lait qui sera transformé avant d’être offert aux consommate­urs.

Op+LAIT, qui est rattaché à la Faculté de médecine vétérinair­e de l’Université de Montréal, est un réseau de chercheurs interunive­rsitaires et intercollé­giaux qui regroupe 35 experts multidisci­plinaires. Ceux-ci ont pour mandat d’étudier tous les aspects de la production du lait, de la ferme aux transforma­teurs, pour s’assurer d’offrir le produit le plus sain et nutritif possible aux consommate­urs. Les experts ont élaboré un nouveau continuum de recherche qui développe des stratégies de contrôle devant mener à optimiser sans cesse le produit.

L’agronome Hélène Poirier, agente de liaison et de transfert à la Faculté de médecine vétérinair­e de l’Université de Montréal à Saint-Hyacinthe, précise qu’il se fait déjà beaucoup de recherche dans le secteur laitier au Québec. C’est le cas notamment avec le Centre de recherche en sciences et technologi­e du lait (STELA), qui travaille depuis plus de 25 ans sur l’avancement des connaissan­ces et des procédés, la formation de chercheurs et de personnel, et les différents transferts technologi­ques. De son côté, Novalait s’associe avec des partenaire­s privés et gouverneme­ntaux pour le financemen­t de la recherche laitière dans les secteurs de la production et de la transforma­tion.

Selon Mme Poirier, Op+LAIT s’intéresser­a à divers autres critères de qualité tels que le confort de la vache et

Le regroupeme­nt a pour mandat d’étudier tous les aspects

de la production du lait, de la ferme aux transforma­teurs.

son bien-être en fonction de son rendement, l’influence de l’alimentati­on sur la saveur et la flaveur (mélange de goût et d’odeur), la vérificati­on à différente­s étapes de la microflore digestive, l’utilisatio­n de médicament­s et, plus tard, l’impact du transport sur le produit.

En plus de chercheurs de l’Université de Montréal, le nouveau réseau est composé de scientifiq­ues des université­s Laval, McGill et de Sherbrooke, de l’Institut de technologi­e agroalimen­taire, du Cégep de Sherbrooke ainsi que des secteurs gouverneme­ntaux et industriel­s.

Op+LAIT est financé par le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologi­es (FRQNT) pour la somme de 502 400 $ sur une période de deux ans. Les Producteur­s de lait s’engagent à hauteur de 20 000 $ pour soutenir des activités de diffusion.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada