La culture fourragère et la qualité des sols
Pour conserver un sol en santé, il y a une simple règle à suivre : le couvrir et le nourrir en tout temps. Voici comment y arriver.
1. Maintenir un couvert en surface et dans le sol : Les résidus et les plantes protègent le sol contre l’impact des pluies battantes et aident à l’infiltration de l’eau. La présence de racines vivantes favorise l’activité de la faune et de la flore microbienne;
2. Repenser la rotation : Une rotation implique au moins trois cultures et non deux, ce qui serait une simple alternance;
3. Éliminer le travail du sol : En laissant plutôt les vers de terre jouer leur rôle, on s’assure de conserver le sol en meilleure santé et de réduire significativement les coûts;
4. Comprendre et intégrer les fumiers : Personne ne peut nier les bienfaits de cette « nourriture ». Le défi est de savoir les épandre au bon moment avec des équipements ajustés.
Les plantes fourragères contribuent efficacement à la santé du sol. Les légumineuses et les graminées sont complémentaires : les premières sont structurantes et contribuent à l’activité biologique, alors que les secondes valorisent les apports d’engrais organiques.
Toutefois, ces bienfaits ne doivent pas être tenus pour acquis : le choix et la gestion des plantes fourragères doivent demeurer une préoccupation constante. Le défi? Prioriser des plantes qui travailleront à tous les niveaux du sol afin d’attirer une plus grande diversité biologique, de faciliter la gestion des fumiers et de produire des fourrages de qualité.
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