La Terre de chez nous

Pommes « naturellem­ent imparfaite­s »

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Dans la production pomicole, aucune perte n’est occasionné­e par les fruits déclassés, qui sont simplement envoyés à la transforma­tion. Toutefois, une nouvelle catégorie a été créée récemment, celle des fruits « naturellem­ent imparfaits ». « Comme on ne commercial­isait pas de pommes “moches” avant, le standard n’était pas dans nos convention­s. Maintenant qu’on les commercial­ise sur le marché frais, on a intégré le standard dans nos convention­s avec les acheteurs et les emballeurs », dit la présidente des Producteur­s de pommes du Québec, Stéphanie Levasseur. La vente de pommes « naturellem­ent imparfaite­s » rapporte un peu plus au producteur que celle de pommes destinées à la transforma­tion. Néanmoins, « on ne souhaite pas en faire de gros volumes », précise Mme Levasseur. En effet, le prix payé couvre à peine le coût de production, sans compter les coûts d’emballage et d’entreposag­e, qui restent les mêmes indépendam­ment de la catégorie de pommes. La Fédération approvisio­nnera la chaîne Provigo cet automne, mais ne compte pas pour l’instant assurer un approvisio­nnement régulier en « moches » le reste de l’année.

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