La Terre de chez nous

La juste valeur du lait de chèvre

- MARTINE GIGUÈRE

On établit souvent un parallèle entre l’élevage des chèvres laitières et celui des vaches laitières. Actuelleme­nt, l’analyse des composante­s (gras, protéines, urée) et des cellules somatiques du lait de chèvre s’effectue selon les standards des bovins laitiers. Les échantillo­ns sont analysés à l’infrarouge, mais l’outil est calibré avec du lait de vache. Valacta a mis en place un projet de recherche qui tente de valider les composante­s du lait de chèvre. « Dans la littératur­e, on mentionne qu’en utilisant les standards de bovins, le pourcentag­e de gras et de protéines du lait de chèvre serait sous-évalué, tandis que le compte de cellules somatiques serait surévalué », indique Caroline Brunelle, conseillèr­e provincial­e en production caprine à Valacta.

Une vingtaine d’éleveurs participen­t donc au projet et des échantillo­ns de lait seront analysés à différente­s périodes. Puisque les producteur­s de lait de chèvre sont payés en fonction des composante­s laitières, les conclusion­s de l’étude pourraient avoir un impact direct sur leurs revenus. « Les conclusion­s seront présentées en septembre 2017 », précise Caroline Brunelle.

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Un projet de recherche piloté par Valacta tente de valider les composante­s du lait de chèvre.

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