La Terre de chez nous

La signature Kubota

- ANDRÉ LAROCHE

ST-LIBOIRE – Maurice Benoit est cultivateu­r depuis 1960. C’est dire combien de tracteurs ce producteur de grandes cultures de Saint-Damase a achetés au cours des 56 dernières années. Et pourtant, il avait un grand sourire à sa descente du nouveau Kubota M7, lancé au printemps 2016 au Canada.

« Des tracteurs, j’ai dû en acheter une dizaine dans ma vie. Des Kubota, je n’en ai jamais eu. Mais je n’aurais pas de misère à m’habituer à ça », a-t-il lancé avec le sourire d’un petit garçon dans un magasin de jouets.

Stéphane Cournoyer, de SaintRober­t, est également sorti de la cabine enchanté. « C’est bien fait avec toutes les commandes sur le même bras. Et la transmissi­on est aussi douce qu’une IVT [infinitely variable transmissi­on], ce qui est très bien pour le déneigemen­t », a dit ce producteur de grandes cultures.

La facilité d’utilisatio­n, c’est une obsession chez Kubota, a souligné Pascal Carrier, directeur des produits agricoles de l’entreprise. « Le M7 est une solution simple et ergonomiqu­e pour un tracteur de 120 à 170 ch. » Le client typique de Kubota est l’opérateur occasionne­l, ajoute-t-il. « J’ai un couple d’amis dont la femme ne conduit le tracteur que trois semaines par année pour les coupes. Elle a dit à son mari : “Achète le tracteur que tu veux, mais si je ne suis pas à l’aise tout de suite dedans, tu te trouveras quelqu’un d’autre pour les coupes.” Et c’est normal. Un opérateur occasionne­l ne peut pas apprendre le maniement de toutes les machines. » Le premier M7 vendu au Canada, le printemps dernier, a été acheté par un agriculteu­r d’Amqui. « Ce n’est pas par hasard qu’il a été vendu au Québec. Les Québécois sont des critiques sévères, car ils ont les pieds sur deux continents à la fois. Ils voient ce qui se fait aux États-Unis et en Europe. Ils sont prêts à tout essayer, mais leurs attentes sont élevées. Tu risques de te casser la gueule avec un produit moins pratique. » Voilà pourquoi Kubota Canada exige que les tests mécaniques soient réalisés au pays par grands froids. « C’est beau de respecter des normes établies sous le soleil de la Californie, ou encore de baser sa garantie sur des tâches effectuées à -20 °C. Mais la réalité ici, c’est qu’un agriculteu­r du Saguenay peut avoir besoin de sa machinerie à -35 °C. »

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L’essai de la nouvelle série M7 a suscité une grande affluence au kiosque du manufactur­ier Kubota.

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