La Coop fédérée se veut rassurante
La Coop fédérée ne croit pas que les dernières fusions auront un impact négatif à court terme sur les agriculteurs. « Il est trop tôt pour mesurer l’impact des récentes annonces des fournisseurs qui, d’ailleurs, doivent toutes être entérinées, commente Sébastien Léveillé, vice-président à la division agricole de La Coop fédérée. Une des raisons est que les fournisseurs de technologies impliqués dans la recherche sur les semences et les molécules de protection des cultures peuvent réaliser des synergies opérationnelles réelles et rapides en se regroupant. Monsanto et Bayer sont deux importants fournisseurs au Québec et au Canada. Nous sélectionnons des semences de ces fournisseurs pour les adapter à notre climat nordique, et nous distribuons les produits de protection des cultures. Notre rôle, c’est de travailler avec les producteurs, comme partenaire d’affaires de leurs entreprises. En plus, on peut encore compter sur la présence de plusieurs autres joueurs dans les produits de protection et les semences ainsi que le développement de solutions de remplacement pour la lutte intégrée aux mauvaises herbes et aux ravageurs. Tout ça fait en sorte qu’on n’a pas moins de choix et que les prix ne devraient pas être tirés vers le haut. Néanmoins, nous restons vigilants. »