Les transformateurs se tournent vers le bio
L’intérêt des acheteurs pour le bio est tel que Canneberges Atoka, de Manseau, refuse présentement de nombreuses commandes faute d’approvisionnements suffisants. Pour répondre à cette demande croissante, elle investit présentement près de 16 M$ afin de développer sa production et d’augmenter la capacité de ses équipements de transformation.
« Le bio n’a pas été notre spécialité dans le passé, mais on s’est rendu compte que la demande est très forte aux États-Unis et en Europe. On a alors décidé de prendre les mesures nécessaires pour accroître notre présence dans ce créneau. À vrai dire, on aimerait transformer cinq fois plus de canneberges bio d’ici deux ans », atteste Marc Bieler.
Un rêve fou de 50 M$
À une quinzaine de kilomètres de là, la compagnie Fruit d’Or investit également à fond, notamment dans le bio. « Notre premier choix d’entreprise, c’est de valoriser le bio. On a développé la marque Patience Fruit & Co spécifiquement pour notre clientèle internationale, et cette marque est uniquement réservée au bio », commente Martin Le Moine, président de Fruit d’Or, un autre joueur de calibre mondial