Les cannebergières, des milieux humides bénéfiques
La production de canneberges est compatible avec la protection des milieux humides, fait valoir la Cape Cod Cranberry Growers Association, au Massachusetts. La canneberge étant d’abord et avant tout une plante native des milieux humides, les variétés cultivées viennent en grande partie de ces milieux du nord-est des États-Unis.
Selon une publication de l’Université du Massachusetts, les canneberges et les plantes avoisinant les atocatières, ainsi que les réservoirs d’eau, les canaux d’irrigation et de drainage requis par cette culture, contribuent significativement à prévenir les inondations, la pollution et les dommages dus aux orages tout en renouvelant l’eau souterraine, autant de fonctions associées aux milieux humides naturels. De plus, dans les zones environnantes, la proximité de ces plans d’eau enrichit la diversité des espèces animales et végétales, parmi lesquelles on retrouve des espèces menacées.
Bien que la culture de la canneberge diminue la biodiversité à l’endroit même d’un bassin, elle augmente au contraire cette biodiversité aux alentours de celui- ci : on y observe davantage d’espèces animales et végétales, parmi lesquelles des espèces sont menacées.
D’ailleurs, la U.S. Army Corps of Engineers, qui réglemente l’expansion et la création des cannebergières aux États-Unis, a inclus en 1990 les atocatières parmi les milieux humides naturels fédéraux. Cette position est appuyée par le Massachusetts Wetland Protection Act, qui définit les atocatières comme des marais ( bog).