« Ce n’est pas fini, tant que ce n’est pas fini »
réservéeen une récolteset fortes froides Cette récurrentesagriculture.saison accumulationscélèbre températuresont aux exceptionnelleété amateursEn combinéescitation compromiseseffet, de de de alorsde neige sports,au jour. dans Yogi que par tempsen Ainsi, Berra,peut l’Ouesttoutles octobre nuageux,pluiesaussi laissaitla habituellementcanadien, progressions’appliquerexcessiveset présagerpar par les les de du témoignentclair Les battageque impactsla les quantitéa donnéesrestentété grandementet toujourssurtoutdes Prairies.la à retardée,qualité évaluer, de commemaisla récolteil est en en à partir seront d’octobre, affectées. tout Les particulièrementmarchés boursiersles valeursont réagi de l’avoine explosé respectivementet du canola, qui, de 20,5en l’espace% et de d’un11,1 %. mois,De plus,ont les exportations de grains canadiens ont déjà été ralenties et cette situation pourrait se poursuivre, car il faudra davantage de temps pour trier et sécher le grain. Au cours de la période du 1er août au 11 octobre, les ventes à l’étranger par voie maritime sur l’océan Pacifique ont décliné de 24 % pour le blé et de 26 % pour le canola, comparativement à l’an dernier. Au Québec, le battage s’est bien déroulé pour les céréales, mais il s’est quelque peu gâté pour le maïs et le soya, car d’importantes précipitations sont récemment tombées. À titre d’exemple, la région de Saint-Hyacinthe a reçu près de 153 mm d’eau à partir de la mi-octobre jusqu’au début de novembre. Durant cette période, la progression des récoltes a été pratiquement paralysée : elle a avancé de 2 % pour le soya et de 11 % pour le maïs. En date du 1er novembre, les retards étaient de 7 % pour le soya et de 38 % pour le maïs, par rapport à la moyenne. Ces décalages pourraient altérer la qualité de la fève et augmenter la teneur en humidité du grain de maïs, ce qui ferait grimper la facture du séchage. Toutefois, ces répercussions pourront seulement être constatées lorsque le battage sera terminé, comme l’indique la citation de Yogi Berra. Étienne Lafrance, agent d’information sur les marchés Producteurs de grains du Québec