Problème de grues au Témiscamingue
Des producteurs du Témiscamingue partagent leurs récoltes avec les grues du Canada, un oiseau migrateur au long cou. « Nous avons dû lancer deux projets-pilotes d’effarouchement l’an dernier; l’un avec des chiens et l’autre avec un pistolet muni de cartouches sonores, raconte Patrick Martineau, responsable de l’aménagement du territoire et de l’environnement à la Fédération de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue. Ça n’a pas vraiment fonctionné. Les oiseaux se sauvaient pour aller dans un champ voisin. » Cette année, des permis ont été délivrés pour abattre un maximum de cinq grues par chasseur. Cette technique s’est révélée plus efficace puisqu’on a rapporté une diminution des dommages.