Les appellations réservées au Québec
Certains produits sont désignés par une appellation réservée ou par un terme valorisant. Ils se distinguent par leur lieu géographique, leurs caractéristiques particulières ou leur mode de fabrication.
Les cinq appellations en vigueur
Biologique ou Bio ( Organic en anglais) C’est un mode de production protégé depuis 2000. En date du 1er janvier 2016, il y avait 1 249 producteurs certifiés. Agneau de Charlevoix Fait l’objet d’une indication géographique protégée (IGP) depuis 2009. Il y a un producteur certifié.
Cidre de glace du Québec
Appellation IGP depuis 2014. Il y a huit producteurs certifiés.
Vin de glace du Québec
Appellation IGP depuis 2014. Il y a six producteurs certifiés.
Fromage de vache de race Canadienne
Appellation de spécificité protégée depuis 2016. Il y a 3 producteurs et deux fromagers certifiés.
Les cinq projets en cours
Vins du Québec Les vignerons espèrent que l’appellation Vins du Québec soit reconnue par une IGP pour ensuite créer des sous-appellations qui mettront en vedette la typicité régionale des vins. La moitié du processus est complété : dépôt du plan de contrôle et du cahier des charges au CARTV en février 2017.
Maïs sucré de Neuville
L’Association des producteurs de maïs sucré de Neuville veut avoir droit à une appellation IGP pour protéger la renommée du maïs cultivé par ses membres. Le processus en est à la dernière étape. On attend l’approbation du ministre.
Cheddar de l’Île-aux-Grues
La Société coopérative agricole de l’Île-aux-Grues souhaite que l’identité de son cheddar vieilli soit protégée. Le processus vient de débuter : dépôt de la demande prévu à la fin de 2017.
Volaille Chantecler de tradition
La Fédération des producteurs des races patrimoniales du Québec souhaite obtenir une appellation de spécificité traditionnelle.
Le processus vient de débuter : dépôt de la demande prévu à la fin de 2017.
Fromage fermier
Les fromagers artisans du Québec veulent faire authentifier les méthodes d’élaboration particulières de leurs fromages confectionnés par des familles d’agriculteurs à partir du lait de leurs propres animaux (chèvre, vache et brebis). La moitié du processus est complété : les producteurs sont en train de retravailler leur demande et la soumettront au gouvernement au printemps 2017.