La promotion porte fruit
TROIS-RIVIÈRES — Devant les producteurs réunis en assemblée générale annuelle, le 23 février, le 1er viceprésident de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Pierre Lemieux, a affirmé que les fraises et les framboises sont des produits dont la notoriété est maintenant indéniable.
Cette réussite, le président de l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec (APFFQ), David Lemire, l’attribue à la stratégie de promotion agressive mise de l’avant par l’Association et à la réponse rapide des grandes chaînes pour ajuster les offres en circulaire en période de surproduction, par exemple.
Utiliser les médias
« L’intérêt médiatique est là pour les fraises et framboises du Québec et c’est important parce que chaque fois que les médias en parlent, c’est de la promotion, affirme Pierre Lemieux. C’est de l’argent que les producteurs n’ont pas à investir dans la commercialisation de leurs produits. » D’ailleurs, la revue de presse fait état de 193 articles de journaux ou mentions sur les réseaux sociaux pour l’année 2016 et le nombre d’abonnés de l’Association sur Facebook a grimpé de 264 % en un an. Notons que les dépenses engendrées par le volet promotion de l’APFFQ ont tout de même atteint près de 24 000 $ en 2016.
La relève
« J’ai été surpris par le nombre d’appels que j’ai reçus des gens de la relève cette année », indique David Lemire. C’est un signe que le marché est bon et que l’environnement d’affaires est intéressant pour les « jeunes qui démarrent leur production ou qui cherchent à améliorer leurs techniques », ajoute-t-il.
Salaire minimum
L’UPA, soutenue par l’APFFQ, a fait de multiples représentations auprès du gouvernement pour discuter de la hausse du salaire minimum qui entrera en vigueur le 1er mai. Plutôt que l’exemption initialement demandée, l’Union réclame un crédit d’impôt aux ministres des Finances, du Travail et de l’Agriculture, pour faire en sorte que les producteurs soient remboursés sur la portion excédant l’indexation régulière de l’augmentation de la masse salariale dans leur entreprise. Rappelons qu’AGRIcarrières a été mandatée en décembre pour réaliser une étude d’impact de la hausse sur le milieu agricole, dont la sortie est prévue à la fin d’avril. « On aura plus de poids dans les négociations quand on aura des constats factuels contenus dans l’étude », conclut M. Lemieux.