Les producteurs sur la ligne de départ
L’engouement est palpable chez les producteurs de marijuana autorisés du pays, mais le ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard, n’est pas ouvert à une production à grande échelle.
La québécoise Hydropothecary compte profiter de son entrée en bourse pour propulser sa croissance. Celle qui cultive 42 000 pi2 de marijuana dans ses infrastructures de Gatineau compte ajouter à ses installations 250 000 pi2 de serres, de laboratoires et d’entrepôts. L’entreprise est aussi en processus de demande d’augmentation de son quota de production et de vente auprès de Santé Canada.
Hydropothecary envisage de produire, d’ici quelques jours, 250 kg de marijuana par mois. L’objectif est d’élargir à long terme la gamme de produits et de travailler avec des partenaires stratégiques et des cliniques médicales afin de favoriser une meilleure pénétration du marché.
Légalisation
La semaine dernière, le cofondateur et PDG d’Hydropothecary, Sébastien St-Louis, a déclaré à La Presse+ : « Concrètement, nous préparons le terrain pour la légalisation de la marijuana récréative. » Son partenaire financier et cofondateur, Adam Miron, a tenu un discours plus nuancé à la Terre : « Le marché médical demeure solide et connaît une importante croissance, au-delà des prévisions de Santé Canada. Nous restons concentrés sur ce marché, mais nous surveillons également attentivement la possibilité de développer des marchés légaux ou récréatifs. »
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des avenues possibles de la culture de la marijuana pour les producteurs du Québec?