La Fédération doit se réinventer
Les coffres de la Fédération des éleveurs de grands gibiers du Québec (FEGGQ) sont pratiquement vides. « La fin du PAFRAD [Programme d’appui financier aux regroupements et aux associations de producteurs] a fragilisé l’avenir et la pérennité de la Fédération. Nous avons 18 mois de survie financière. Le conseil d’administration devra y réfléchir », a résumé France De Montigny, secrétaire générale de la FEGGQ. Elle a tenu ces propos quelques jours après l’assemblée générale annuelle de la Fédération, le 25 février à Drummondville.
La présidente de la Fédération et éleveuse de bisons Josée Toupin s’inquiète de la situation, mais se dit encouragée par la mise en place d’une table sectorielle qui réunit depuis peu autant les éleveurs de grands gibiers que divers intervenants provenant des abattoirs, de la distribution et de la restauration. Une agente de développement a été embauchée pour mettre en application le plan d’action de la table, le tout financé pendant un an par le ministère de l’Agriculture du Québec. « C’est très encourageant de voir tout le monde assis à la même table. La volonté est là! Nous avons l’objectif de concerter nos efforts afin d’augmenter nos parts de marché et d’être plus efficaces collectivement [en uniformisant les produits] », indique Mme Toupin.