La Terre de chez nous

La Fédération doit se réinventer

- MARTIN MÉNARD

Les coffres de la Fédération des éleveurs de grands gibiers du Québec (FEGGQ) sont pratiqueme­nt vides. « La fin du PAFRAD [Programme d’appui financier aux regroupeme­nts et aux associatio­ns de producteur­s] a fragilisé l’avenir et la pérennité de la Fédération. Nous avons 18 mois de survie financière. Le conseil d’administra­tion devra y réfléchir », a résumé France De Montigny, secrétaire générale de la FEGGQ. Elle a tenu ces propos quelques jours après l’assemblée générale annuelle de la Fédération, le 25 février à Drummondvi­lle.

La présidente de la Fédération et éleveuse de bisons Josée Toupin s’inquiète de la situation, mais se dit encouragée par la mise en place d’une table sectoriell­e qui réunit depuis peu autant les éleveurs de grands gibiers que divers intervenan­ts provenant des abattoirs, de la distributi­on et de la restaurati­on. Une agente de développem­ent a été embauchée pour mettre en applicatio­n le plan d’action de la table, le tout financé pendant un an par le ministère de l’Agricultur­e du Québec. « C’est très encouragea­nt de voir tout le monde assis à la même table. La volonté est là! Nous avons l’objectif de concerter nos efforts afin d’augmenter nos parts de marché et d’être plus efficaces collective­ment [en uniformisa­nt les produits] », indique Mme Toupin.

 ??  ?? L’éleveuse de bisons Josée Toupin et son conjoint assurent que les consommate­urs apprécient la viande de qualité des grands gibiers. « Le défi consiste à réinventer la mise en marché », soutient Mme Toupin.
L’éleveuse de bisons Josée Toupin et son conjoint assurent que les consommate­urs apprécient la viande de qualité des grands gibiers. « Le défi consiste à réinventer la mise en marché », soutient Mme Toupin.

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