L'actualité en 10 clins d'oeil
Les grandes laiteries du Québec, Agropur, Parmalat et Saputo, ne reprennent plus les litres de lait invendus en magasin. Incapables d’absorber ces pertes, les membres de l’Association des dépanneurs chinois craignaient l’an dernier de devoir cesser d’offrir du lait.
Un an plus tard, les choses se sont arrangées. Les dépanneurs et épiciers vendent toujours du lait, mais achètent en plus petites quantités. « Ils ont réalisé qu’il vaut mieux en manquer que d’en jeter aux poubelles », admet Florian Gravel, directeur général de l’Association des détaillants en alimentation (ADA). Si les gros industriels ont maintenu leur nouvelle politique quant à la nonreprise des invendus, il en va tout autrement des laiteries régionales de plus petite taille. Nutrinor, Chalifoux et Chagnon reprennent toujours le lait invendu.
« On aide le détaillant à mieux gérer ses stocks et on s’assure d’une bonne rotation », a récemment indiqué Paul Pomerleau, directeur général de Nutrinor, devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec.
Alain Chalifoux, de la Laiterie Chalifoux à Sorel-Tracy, et Christian Kaiser, de la Laiterie Chagnon à Waterloo, ont également révélé respecter cette pratique.
Le porte-parole de l’Association des dépanneurs chinois n’a pas voulu commenter le sujet.