Être « malchanceux »
« Il ne faut pas semer un vent de panique. Ce n’est pas tout le monde qui va se faire mordre par une tique infectée et développer la maladie, convient Annie Roussy, de l’Association québécoise de la maladie de Lyme. Mais il faut être conscient que ça existe. »
Selon les activités de surveillance de la DSP de l’Estrie, en 2016, une tique sur cinq (22 %) prélevée chez 116 résidents était porteuse de la bactérie Borrelia burgdorferi. Les résultats des analyses de l’année dernière ne sont pas encore disponibles. « Il faut quand même être malchanceux pour tomber sur la sorte de tique qui peut transmettre la maladie », estime Yan Quirion, conseiller en communication au CIUSS de l’Estrie.