Satisfait d’Ottawa, jusqu’à maintenant
« Ce n’est pas moi qui négocie », a répété à plusieurs reprises le premier ministre, qui dit qu’il serait cependant « extrêmement déçu » et « mécontent » si les producteurs agricoles n’étaient pas consultés « en amont » et qu’on se retrouvait, par exemple, avec une modification à la structure de prix des protéines laitières.
Il semble cependant satisfait de la défense de la gestion de l’offre par Ottawa jusqu’à maintenant. « Je n’ai aucune raison qui me permet de croire que M. Trudeau et son gouvernement vont abandonner le soutien de la gestion de l’offre; au contraire », précise le premier ministre du Québec. Philippe Couillard estime par ailleurs que les chances sont « bonnes » de conserver intacte la gestion de l’offre, même si Donald Trump est « tellement imprévisible ».