Deux années de suite
La situation est d’autant plus difficile qu’elle survient tout juste un an après une sécheresse qui avait eu un effet catastrophique sur les cultures au Bas-SaintLaurent. Le Lac-Saint-Jean avait cependant été épargné l’an dernier.
Cette année, les minces réserves de foin se sont épuisées au printemps et les agriculteurs ont fauché tôt en début de saison. Les rendements à la première coupe, censés représenter de 60 à 70 % de la récolte annuelle, ont été faibles et si la tendance se maintient, il n’y aura carrément pas de deuxième coupe dans les deux régions. « Nos granges sont vides », souligne M. Théberge. S’il n’y a pas de deuxième coupe, c’est l’ensemble des producteurs qui seront affectés l’hiver prochain.