Au moins 250 fermes manquent de foin
L’Opération foin est mise en branle depuis une semaine et déjà, plus de 250 entreprises ont déclaré avoir besoin de fourrages dans l’est du Québec. Au 27 juillet, cela représentait plus de 17 000 petites balles, 13 000 grosses balles, 50 000 balles rondes, 4 800 tonnes d’ensilage en vrac et 1 100 tonnes d’ensilage de maïs en vrac.
C’est la Fédération de l’UPA du Bas-SaintLaurent qui prend les choses en main en coordonnant un regroupement d’achat et de vente de foin pour faciliter les recherches des producteurs affectés par la sécheresse dans l’est de la province. « On veut essayer d’organiser le transport aussi », souligne la directrice, Johanne Laplante.
Selon les informations colligées, les fourrages à vendre proviennent principalement du Québec, mais aussi du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario.
Aide
Les producteurs qui recherchent, donnent ou vendent des fourrages pour tous types d’animaux peuvent appeler leur fédération régionale. À La Pocatière, la coordonnatrice Audrey Dionne et deux secrétaires colligent l’information, analysent les demandes et jumellent les pro- ducteurs. Une autre équipe a aussi été mise sur pied à Rimouski. Elles peuvent toutes deux être jointes au 418 856-3044 ou au 418 723-2424. Deux autres options Deux autres options s’offrent aux producteurs. La première consiste, pour les producteurs solidaires qui auraient des fourrages à offrir ou à vendre, à afficher une petite annonce gratuitement dans La Terre de chez nous. Haybec. com,
La deuxième option est d’utiliser la plateforme de commerce de foin et de paille en ligne
un site géré par trois coopératives : le Groupe Dynaco, la Coop Purdel et la Coop Matapédienne. La recherche peut s’effectuer par région et par type de fourrage.
Le MAPAQ s’implique
Le ministère de l’Agriculture soutiendra l’Opération foin de diverses manières. D’abord, conjointement avec La Financière agricole du Québec, le MAPAQ verra à mettre en place des interventions individualisées. « Nos agronomes sont également mis à contribution pour offrir, dès maintenant, des conseils et trouver des solutions sur le terrain », atteste le porte-parole Yohan Dallaire Boily. Aussi, le ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard, a indiqué que Québec soutiendrait financièrement les efforts de coordination déployés.